dimanche 30 décembre 2012

Bouillon de restes façon Eowyn

Une nouvelle recette pour ce mois en Terre du Milieu ! Et cette fois, c'est à travers les plaines du Rohan que l'on part en excursion. Et plus précisément : en direction du gouffre de Helm.

Vous vous souvenez de la scène, dans la version longue, où Aragorn se voit amoureusement offrir une portion de "ragoût" d'une Eowyn qui trempe continuellement sa culotte? Et bien c'est ça, précisément, que j'ai voulu cuisiner (non, pas sa culotte, bande de pervers).

Bon, par contre, ça nécessite une précision importante : il faut bien avouer que si j'avais voulu reproduire fidèlement la recette, ça aurait été, à mon humble avis, prodigieusement gerbant. Imaginez : même Aragorn, rôdeur dans l'âme, qui doit être habitué à la bouffe de voyage, aux plats faits en vitesse au milieu d'une forêt, ou au grignotage entre deux assauts, durant le siège d'un camp orque, et bien même lui, il ne parvient pas à le bouffer. Vous vous rendez compte !?

Donc, non, pas de recette fidèle, mais je vous concocte un bon bouillon, rassurez-vous. Et... Ayons tous une petite pensée pour Faramir... Brave homme, je vous l'dis.

Bouillon de restes façon Eowyn
 
Pour 2 à 4 personnes :
Ingrédients :
- Deux os à moelle.
- Un ou deux bouillons de cube.
- Un vrac de légume.
- Une tranche de pain de mie (par personne).
- Sel, poivre, tout ça tout ça.

Bon, pour le vrac de légume, je vous conseille tout de même un mélange de champignons, de carottes, de poireaux et de patates. Ça reste basique, mais c'est bon mix.

- Faites bouillir une bonne casserole d'eau, dans lequel vous aurez balancer un ou deux bouillons de cube (perso, j'aime bien en mettre deux différents, genre un aux légume et un autre à la viande). Réduire à feu doux.

- Balancez vos légumes en petits morceaux dans le bouillon. Ils devront mariner un moment, histoire de bien s'imprégner. Pour le style, vous pouvez laisser des morceaux plus grand, histoire d'avoir une disproportion dans le bol : c'est toujours atypique et amusant.

Ma version : carottes, patates, champignons et choux de Bruxelles !
- Quand l'ensemble a bien mariné, incorporez doucement les deux os à moelle. Si vous n'aimez pas ça, assurez-vous d'avoir un bouillon de cube à la viande : c'est essentiel d'avoir le goût sans véritablement la texture de la viande.

- Après un bon moment à cuire à feu doux, il suffit de saler, poivrer, et c'est prêt. Avant de servir, découper des petits bout de pain de mie et ajoutez-en au fond de chaque bol. Puis versez à la louche le résultat de votre cuisine.
 Voilà, plus qu'à apprécier le repas !!

MIAAAAAAAAAM!!!

Alors oui, je vous l'accorde : c'est un plat pas trop compliqué, je me suis pas cassé la tête à ajouter de la farine pour épaissir, et j'ai pas cherché à innover. Mais rendez-vous compte du coût : environ 1,32€ pour les os, 0,80€ pour la carotte, 1€ à peine pour la boîte de champignons, et le reste, justement, n'était autre que des restes que j'ai incorporer au bouillon ! Pas cher pas cher !

Pas de la folle gastronomie, oui, mais ça tient au corps, et c'est pas pire qu'Eowyn !


jeudi 6 décembre 2012

Cordon Bleu façon Hobbite et Patates dorées

 Voici un moment que je n'avais pas proposé de recette. En fait, je n'en ai proposé qu'une seule, pis elle était pas non plus excellentissime. Mais là, je fais un effort : pour le mois en Terre du Milieu, vous aurez droit à des recettes exclusives de ce que l'on pourrait imaginer grailler si on s'offrait un tour dans l'univers de Tolkien. Et pour commencer, un petit passage par la Comté avec un Cordon Bleu façon Hobbite et des Patates dorées !



Bon, qu'on soit d'accord : le cordon bleu, il est pas fait à Bourg le Touque, et les patates viennent pas des champs du père Magotte. Cette désillusion passée, je vous assure que j'ai pris grand soin de travailler la recette pour obtenir un résultat qui flatterait joyeusement le palais d'un hobbit affamé (je m'engagerai pas pour un qui aurait déjà bouffé avant...). Et pour ceux qui auraient du mal à localiser la Comté, voici une aide :


Cordon Bleu façon Hobbite

Pour deux personnes :
Ingrédient :
- Deux belles escalopes de veau, ou de dinde, ou deux jolis blancs de poulet (j'ai opté pour cette version, perso).
- Quatre fines tranches de viande des grisons (oui, je sais, c'est reuch... Si vous préférez, prenez de la charcuterie italienne, ou du bacon de dinde, c'est aussi très bien).
- Un rocamadour.
- Un petit œuf.
- De la farine.
- Des cornflakes (non sucré, hein, et évitez aussi avec des pépites de chocolat, ça fait con).
- Sel, poivre, tout ça.
- Une pointe de beurre et de l'huile d'olive.

- Commencer par vous trouver un couteau bien aiguisé, que vous êtes sûr qu'il va pas vous emmerder en cour de route (c'est toujours pénible de découper de la viande avec un mauvais couteau). Ensuite, ouvrez les escalopes dans la longueur. Vous allez voir, c'est bien chiant à faire, ça!! Je me souviens, la première fois que j'ai voulu cuisiné des cordons bleus, j'ai maudit le livre dans lequel j'avais trouvé la recette, j'ai maudit son auteur et aussi la famille de celui-ci. Comme ça, pour le fun.

- Coupez le rocamadour en deux. Si le vôtre est comme le mien, vous allez avoir cette drôle d'impression qu'il se barre tout seul de la barquette. Je crois bien que c'est une particularité de ce fromage : il a l'air tellement affiné qu''on le dirait VIVANT. Dans tous les cas, si vous n'appréciez pas le fromage de chèvre trop fort, rien ne vous empêche d'en prendre un plus frais. Et oui, pourquoi du fromage de chèvre : parce que j'imagine bien un hobbit traire une chèvre -plus facilement qu'avec une vache.

- Enroulez autour du demi-rocamadour une première tranche de viande des grisons, puis une seconde. Pareil avec l'autre demi-rocamadour.

- Placez vos petits fromages dans la poche que vous avez façonné dans les escalopes (ça va de soi, mais un demi-rocamadour par escalope, hein).

- Bon, déjà, là : ça a de la gueule, hein?

- Dans une assiette creuse, placez un peu de farine, et mélangez un peu de sel et de poivre (pas trop de sel, que même). Dans une autre assiette, cassez le petit œuf et battez-le. Même s'il vocifère, qu'il appelle ses parents tout ça : BATTEZ-LE. Et enfin dans une troisième assiette creuse, placez les cornflakes et broyez-les. Même s'ils vocifèrent, qu'ils appelent leurs parents tout ça : BROYEZ-LES. Ils feront office de panure, les bougres.

- Faites chauffer le mélange d'huile et de beurre dans une poêle que l'on nommera pour cette recette "Roberte".

- Prenez tour à tour vos escalopes, trempez-les dans la farine, puis l'oeuf, puis les cornflakes, puis confiez-les à Roberte pour la cuisson.

ATTENTION : si vous connaissez une "Roberte", il risque d'être compliqué et inutile d'aller l'ennuyer à cuire des cordons bleus juste pour valider ma blague de merde. Mais merci encore, c'est sympa d'essayer.


Variante : Cordon Bleu façon Sam Gamegie le Brave
Vous pouvez ajoutez dans la farine une ou deux pincées de piment d'espelette, en guise d'épice de la Comté.

Optionnel : Crème fraîche façon Rosie Chaumine
Pour accompagner le cordon bleu, vous pouvez mettre dans l'assiette une pointe de crème fraîche préalablement mélangé avec de la ciboulette ciselée. Oui, elle est mignonne, Rosie, mais niveau crème on peut pas dire qu'elle se casse le c...


Patates dorées de la Comté

Bon, l'inspiration pour ce plat me vient de ma brave grand-mère qui, jadis, nous mitonnait des plats divers et variés, dont notamment -car sinon je n'en causerai pas bien entendu- un gratin de pomme de terre inspiré du gratin dauphinois mais qui ressemblait à tout sauf à un gratin dauphinois. Faut dire aussi qu'elle cuisinait vraiment mal, hein.
Mais son gratin, justement, avait cette particularité d'être sec et en même temps pas mauvais. Je suis parfois surpris à y repenser... Bref, voici des patates dorées.


Pour deux personnes
Ingrédients :
- Pomme de terres (oui, ça parait évident). Perso, j'ai pris des patates en bocal rayon conserve, c'est certes moins bon, mais je déteste les éplucher, ces saletés. A vu de nez, il y avait à peu près 500 gr de patates.
- Un peu de ciboulette (perso j'en mets dans tout, et c'est génial).
- Du fromage râpé (de préférence... du comté!! HAHA!).
- Beurre.

- Bon, c'est franchement pas compliqué : préchauffez le four thermostat 6. Je sais absolument pas ce que ça représente, perso j'y vais toujours au pif donc bon courage si jamais vous savez pas vous-même.

- Dans un plat -qui va au four, cela va de soi...-, placez les patates coupées en deux. Pour que ça tienne bien, mettez le plat vers le dessous en premier lieu, puis vers le dessus. Ouais, non, je sais ça a l'air débile mais c'est parce que d'habitude, j'ai jamais d'organisation à ce niveau-là. Donc je précise, parce que là je suis un peu fier de moi, vous voyez.

- Placez quelques noisettes de beurre sur les patates, une pincée de ciboulette fraîchement ciselée puis saupoudrez allègrement de fromage râpé.

- Je crois qu'il faut rajouté un verre d'eau au fond, mais je suis pas sûr, et perso je l'ai fait en plein milieu, c'était le bordel... Bon, pas grave.

- Enfournez le plat. Attendez un temps nécessaire pour que ça crame pas, je dirais dix minutes, voire quinze. Peut-être plus, ou peut-être moins.

- Et voilà pour les patates! Haha!


Pour finir, vous pouvez agrémenter le tout dans l'assiette de quelques choux de Bruxelles, d'une poêlée de champignons (so hobbit!) ou d'une ou deux feuilles de salade, si vous aimez les présentations type resto.



Voilà pour ce passage par la Comté! D'ici quelques jours, j'essaye de vous proposer un autre plat de la Terre du Milieu. Et j'espère que je ne tirerai pas la même tronche qu'Aragorn en le goûtant...

mercredi 5 décembre 2012

Les Fleurs du Malt - le bar

J'avais prévu cet article il y a sept jours, donc toujours en novembre, donc toujours à temps pour le mois de la bière. Mais comme je n'avais pas de photos des lieux, j'ai voulu y retourner un coup pour prendre quelques clichés... Oui, bon, c'était aussi un prétexte pour y refaire un tour !!
Parce qu'il faut l'avouer : c'est pas la qualité des photos qui va transcender tout, sur ce coup. Je sais même pas d'où ça vient, ce fiasco pictural... Je sais que vous vous en foutez, mais moi j'aime faire des jolies photos et les mettre dans mes écrits et... Oui bon, ok : l'article.

Lorsque la meilleure cave à bière de Lyon décide d'ouvrir un bar en bord de Saône, c'est un peu l'événement de la décennie pour l'amateur de binouze sans cesse à la recherche d'aventures houblonnées. Et avec un nom qui transpire l'amour de la bière de la sorte, on a aucune crainte de fermer les yeux, de se laisser guider dans l'arrière-boutique et d'y goûter d'improbables breuvages.
La boutique était déjà bien sympa : pour ceux qui n'y sont jamais allé, elle est à la sortie du métro, à Saxe-Gambetta. La devanture paye pas de mine mais l'intérieur est un festoche de bières diverses et variées, et grâce à un vendeur qui maitrise vraiment son sujet, on est certain de repartir avec du bon houblon qu'on va aimer follement. Je recommande chaudement l'adresse : c'est certes moins abordable qu'un pack de Kro, mais comparé les deux aurait autant de sens que de faire l'amalgame entre un St-Emilion et de la vinasse de supermarché en bouteille plastoque. Après, j'dis ça, j'dis rien, hein.

Le bar, sinon. La renommée de la boutique lui offre un bonus de départ de +2 en constitution et en charisme. Et pour ce qui lui est propre, ce bar ne fait pas dans la classe barbare : un soupçon de guerrier, une dose de mago, et l'alchimie opère sans problème. En fait, c'est à un véritable paladin de la binouze que l'on a affaire ! Et même si l'on croit renifler une certaine roublardise au niveau des tarots, un jet d'estimation après la première gorgée indiquera clairement que cette taverne n'en a pas après la bourse de sa clientèle. Réussite critique !!


L'Happy Hour semble aussi valoir le détour par les quais de Saône : on joue à pile ou face le prix de la pinte. Si c'est pile, la pinte est au prix du demi. Si c'est face, la pinte est au prix... de la pinte. Peut-être pas nouveau, j'en sais rien, mais je trouve ça sympa et ça donne envie d'aller y tenter sa chance !

Il y a beaucoup à dire sur ce bar, en vérité. J'étais très enthousiaste à l'idée d'y aller, la première fois, et j'étais encore plus enthousiaste quand l'heure est venue d'y retourner. La carte des bières passe par la Belgique mais ne s'y cantonne pas, les serveurs sont sympas et conseillent facilement quiconque ne sait pas quoi prendre, la musique est entrainante et ne défonce pas les tympans... On n'est vraiment pas dans la taverne cradoque à beugler qu'on aime la bière en chantant faux et en renversant son verre partout. Non. Ici, on aime la bière, on la savoure, on vient parce qu'on veut passer un bon entre amis ET parce que la bière est bonne.


Conclusion
Les Fleurs du Malt est d'ores et déjà un bar qui sait allier passion de la bière et bon moment entre potes. L'un des rares endroit où j'aime commander deux verres à la fois histoire de profiter de la richesse des saveurs proposées. Autrefois, on parlait de bière; aujourd'hui, grâce à ce bar,on par de Bière.

Les Fleurs du Malt (boutique)
56 Cours Gambetta  69007 Lyon

Les Fleurs du Malt - le bar
15 quai Roman Rolland 69005 Lyon

jeudi 29 novembre 2012

Le retour du roi

C'est sur le net que l'on en a parlé la première fois...

Ce n'était qu'une banale rumeur, un ouïe-dire sans plus d'intérêt...

Qui l'aurait cru, d'ailleurs ?

Presque une blague...

La population ne craignait rien. Ce n'était qu'un canular, pour elle.

Rien ne devait se produire.


Jusqu'à ce matin.

L'annonce n'a pas immédiatement fait le tour de la toile, les sceptiques étant légion. Mais elle gagne chaque minute en ampleur...

Inutile de lutter, inutile de fuir, inutile de prévenir votre famille : ils sauront bien assez tôt.

Bientôt, vous aussi serez contaminés. Vous deviendrez comme les gens dans la rue, l’œil vide, la moitié des entrailles en vrac, déambulant doucement où le flot des autres vous emmène...

Préparez-vous, car vous aussi succomberez à l'appel...



Burger King revient en France. Voilà, le mot est lâché, vous pouvez maintenant oublier le reste de votre existence et faire comme tout les décérébrés amateurs de fast-food : suivre la procession des fanatiques burgerkingiens et publier sur votre mur facebook la "good news" pour "everyone".


En fait, ça fait un bon moment que la rumeur tressaute sur le net comme un enfant obèse sur son pot. Chaque annonce participe un peu plus à la frustration d'un client potentiel, comme les péripéties d'un héros pour sauver sa bien-aimée. Le grand retour du roi, enfin!... Puis en fait non. Puis de nouveau, c'est certain cette fois : BURGER KING REVIENT!! Puis non. Ou pas. Qui sait. Des consommateurs bien stupides lancés joyeusement dans un sophistiqué ascenseur émotionnel, qui espèrent pouvoir eux aussi goûter au gras américain...


En fait, cette tambouille pue la stratégie marketing bien huilée (à l'huile de palme, cela va de soi). Comme le dit l'agent Kujan au sujet de Kayser Söze : "Une rumeur qui ne meurt pas n'en est pas une". Pourquoi sinon un même canular aussi bien espacé dans le temps pour nous prendre au moment où l'on a oublié la frustration de la dernière annonce?

Réflechissez-y ainsi : vous êtes à la tête d'un empire graisseux, devez lutter contre votre concurrent McDo, et vous souhaitez revenir dans un pays connu dans le monde entier pour avoir tuer son roi et préférer voir à sa tête des bouffons (snap!)... Quelle pourrait être votre stratégie pour amortir avec certitude le coût de réimplantation de votre franchise dans un tel pays ? Une grande campagne de publicité? Virale et omniprésente? Facile. Mais ça, ça ne fonctionnera qu'une fois que vous serez réimplanté. Accentuer les pubs sur le fait que vous allez créer des emplois? McDo s'en est déjà chargé.

Alors quoi? Qu'est-ce qu'il vous reste pour être certains d'envahir jusqu'aux plus arriérées des campagnes françaises? Le net, le buzz et le bouche-à-oreilles. Et pour être certains que ça fonctionne, allons-y franco : plusieurs années de relance, des tractations qui durent, des pourparlers à plus savoir qu'en faire... Créez l'excitation, attisez la foule, de toutes façons, elle adore ça. Voyez Apple! Pourquoi ne pas imaginer votre entreprise adulée comme celle de Steve Jobs?...


Mais... pourquoi est-ce qu'une telle stratégie fonctionnerait, me direz-vous? Et bien je crois que la question est à l'envers : pourquoi est-ce qu'une telle stratégie ne fonctionnerait pas, voyons? Regardez les gens dans la rue. Est-ce qu'il y a la moindre chance qu'un plan d'une telle ampleur soit ne serait-ce que crédible? N'êtes-vous pas vous même un peu sceptique?

Merde quoi! Je le suis moi-même!


Oui, bon...


Dans tout les cas, voici mon conseil : lâchez donc votre ordinateur cinq minutes et barricadez votre porte. 

THEY'RE COMING...



mardi 27 novembre 2012

Le Dernier Bar Avant la Fin du Monde

Je prends du retard et ça chie totalement dans l'ordre établi pour mes articles. Ça fait bien depuis juin que je devais parler de cet improbable réservoir à incongruités cosmiques et à multivers mémorables. Alors go : jetons-nous à corps étourdis dans la faille spatio-temporelle de ce Dernier Bar Avant la Fin du Monde. Et ici, interdit de s'arrêter à la formule bière-cacahuète si l'on veut vraiment profiter du voyage...


L'histoire commence près du théâtre du Châtelet, à Paname. On sait par avance que ce sera une grande aventure, vu le nom du lieu, mais en fait, c'est bien plus que ça. Difficile de décrire l’incroyable sensation qu'on se paye en traversant la stratosphère de la planète : un petit R2D2 joue les videurs et accueille les visiteurs, avec un sourire tout relatif; un panneau présente le décompte en seconde du temps qu'il reste avant la fin du monde (dans pas moins d'un mois); derrière une grille, Harry Potter, Luke Skywalker et Sauron (pour ne citer que les plus connus) ont laissé leur artillerie afin de partager un drink; des vitrines pleines de figurines de comics, de mangas et autres, des présentations de versions exclusives d'articles en vente... Je sais que je suis dans une alcôve du Nirvana, et mon pied n'a pourtant pas encore totalement foulé le sol.

Je ne sais vraiment pas comment décrire cet endroit. Avec ce subtil mélange de mondes, cet agrégat de tout, ce maelström paisible d'univers déchainés, c'est tout bonnement une claque. Certes, il est nécessaires d'avoir les bons référents pour apprécier à sa juste valeur l'intégralité des fenêtres cosmiques ouvertes sur notre univers, mais même sans cela, on a très vite la certitude que l'on passera un agréable moment en ces lieux.




L'alunissage, maintenant. Autant y aller franco : faut vraiment entreprendre le voyage tôt pour avoir de la gâche. Depuis la version bêta du bar, les critiques fusent à ce sujet sur le net. Mais pour y être retourné cette semaine, et avoir pu profiter également de la version encore en vigueur en juin : ça s'est franchement amélioré. Déjà parce que pendant la version bêta, il n'y avait que maximum deux salles : la magnifique Steampunk et l'étrange Singularity. Désormais, on peut ajouter au potentiel explorable un second bar de style cette fois-ci Cyberpunk, une cantine de vaisseau spatial, une entrée dans le TARDIS, un repère de pirates et une salle médiévale parfaite pour faire du jeu de rôle, ou tout simplement jouer au roi dans son château.

De quoi parer un peu aux problème d'affluence, hein, déjà. Pis ensuite, l'organisation des tables a été revue pour accueillir plus de monde : oui, c'est plus serré qu'auparavant, mais pourtant je ne trouve pas la situation invivable. Pis en plus, les serveurs sont souriants et font tout pour que l'on soit bien installés, et ça c'est vraiment cool.


Venons-en au reste du voyage. C'est peut-être le Mois de la Bière, mais malheureusement, rien de bien spécial à signaler à ce sujet : Kro, Grim, le tout en pression, rien d'extraordinaire. Mais c'est pas le plus important ici : comme pourrait intelligemment le dire Yoda : "Si au dernier bar tu vas, un cocktail de ouf tu boiras". Quel philosophe de la vie, quand même. Et niveau cocktails, z'êtes servis, mes loulous : Holy Grail, Dude, Bad Wolf, etc. Des noms pas possibles et des créations fraichement atypique. Même le Dude, qui est un simple russe blanc, est absolument orgasmique... Non, sérieusement : j'adore les russes blancs, et c'est pour moi le meilleur que j'ai pu goûter dans un bar.
La graille quant à elle vaut le détour : entre le poulet klingon, le tartare des profondeurs ou la ration de survie, c'est top. La présentation est impeccable, tout semble parfaitement dosé et j'ai l'impression que le seul raté que l'on puisse avoir avec la graille ici, c'est une erreur de commande. Coup de cœur pour la crème de bleu en tube de la ration de survie, c'est bien fun!

Retour sur Terre lorsque je sens dans ma poche un objet humide : ma carte bancaire. La pauvrette a pleuré très fort lors de mes différents passages... Car sérieusement : c'est reuch. Comptez entre 8 et 12€ pour un cocktail... Après, ça s'explique par un sacré paquet de chose : la proximité avec le théâtre du Châtelet, Paris, les incroyables décors dans lesquels on est projetés, le soin particulier fourni pour chaque chose qui se présente à nous, Paris, les ingrédients qui ne semblent pas être choisis à la légère... Un ensemble qui gonfle un peu les prix mais qui se justifie dès que l'on trempe ses lèvres dans son verre, que l'on goûte à la bouffe ou que l'on est servi avec entrain par l'une/l'un des serveuses/serveurs.


Conclusion
Il vous reste 25 jours, 1 heure et 42 minutes pour profiter des lieux. Quoi dire de plus, franchement? Vous prendrez bien un dernier verre avant la fin du monde, non? ;)

samedi 8 septembre 2012

Comment manger alors que j'a dépensé tout mon fric pour m'acheter des meubles? -Spécial studiant

Prrr...

Dzz...

CLOUC!! (oui je fais mal le bruit d'une radio à portée supra-dimensionnelle)

A... Allô? Ici... Ici agent Hawaii, en direct du Mois sans trop de moyens!!... Les communications ne sont pas encore rétablies, du coup impossible de mettre des gifs animés dans les articles!... Oui, le chef gueule pas mal à ce sujet, il dit qu'il faut rien publié sans un petit gif truculent, mais bon... Le mois de septembre est loin d'être fini, et il faut s'y attelé! C'est donc le moment propice pour un article "Comment manger alors que j'ai dépensé tout mon fric pour m'acheter des meubles?"


1) Avoir une gentille famille
La famille c'est important!! <insérer ici gif rigolo de Don Carleone>
Et oui, c'est parfois bien utile, une bonne famille qui peut fournir des meubles, ou du pâté de chèvre aux airelles. Bon, compter sur sa famille sans arrêt, c'est un poil merdique, mais... Pour commencer un mois de Septembre, c'est un bon truc. Ça fonctionne aussi avec une méchante famille, mais c'est plus rude : autant s'y prendre genre quatre ou cinq mois à l'avance. Que ce soit pour récupérer des meubles afin de pas aller tout claquer à Ikéa en Septembre), ou pour faire des réserves avant l'hiv... la rentrée. <insérer ici gif rigolo d'écureuil>

2) La colocation
Et oui. La colocation, c'est parfois bien utile pour finir le dernier yoghourt à la viande de sa coloc' plutôt que de crever la dalle. Pis ça peut aider pour les meubles, et forcément pour le loyer aussi.
Ça fonctionne aussi pour le couple, les avantages et inconvénients qu'on connait.

3) Avoir des amis riches, généreux ou stupides...
...le mieux étant les trois à la fois. Et oui, c'est immoral, mais vous pourrez toujours vous rattraper en octobre.
Le mieux est de se faire inviter au resto, ou bien de leur taxer de la graille directement. Sachant que si vous êtes une demoiselle, pas besoin d'avoir d'amis pour vous faire inviter : il suffit de trouver un ou deux gros lourds stupides dans un bar qui fait aussi de la bouffe, et si vous avez une jupe assez courte et que vous naviguez bien... Pas de souci à avoir pour bien manger et bien boire! Et ça marche parfois même si vous êtes moche, alors n'hésitez pas!!

4) Savoir faire une liste de course
On en arrive aux courses, et à quelque chose qui m'a fait défaut pendant des années : un crayon et un bout de papier avant d'aller à Carrefour. Fichtre! C'est pourtant pas compliqué et ça évite de divaguer dans les rayons et d'acheter plus que prévu et de trouer son budget!! A savoir qu'il parfois pas mal de prévoir vos courses et vos ingrédients pour long : même si vous devez manger de cette quiche pendant trois jours, au moins vous mangerez!!

5) Lire les prix
Bon, là c'est plus galère, et perso ça m'a fait passer des moments très long à lire chaque étiquette d'un rayon... Mais c'est utile. Car oui, il y a le prix normal, et le prix au kg, ou au litre, tout ça tout ça. Du coup, on découvre que certaines marques sont moins chères que d'autre, on apprend à capter que derrière le prix, il y a une quantité pas toujours au rendez-vous... Gaffe donc.

6) Eviter les épiceries de quartier
Oui, c'est pas super cool, je sais, mais vaut mieux aller au supermarché, c'est moins cher, tout le monde le sait. Pour la viande les légumes, les fruits, bon, je dis pas... Mais le reste, autant pas planter son budget parce qu'on a été trop flemmard pour marcher cent mètres de plus et aller à Casino, et qu'on a été obligé de payer son paquet de Pailles d'Or deux euros de plus.

7) Savoir peser ses fruits et légumes
Une bonne astuces pour pas payer ces fruits trop chers, mais qui tend à disparaître malheureusement vu la prise de conscience des supermarchés sur le sujet : au moment de peser les fruits ou les légumes pour obtenir une étiquette, légèrement soulever le sachet pour avoir un poids moindre et donc un prix plus amical. A savoir que maintenant, pas mal d'enseigne poste un type chargé de peser directement pour éviter toute carabistouille de la part du client.

8) Cartes de fidélité & promotions
Les cartes de fidélité ont cela d'intéressant qu'elles offrent souvent des réductions immédiates en caisse sur des produits de la marque du magasin. Je saurais pas vous en dire plus à ce sujet, mais par exemple il me semble qu'avec Auchan, il y a un jour dans la semaine où on a -30% sur les produits Rik & Rok. C'est plutôt pas mal.
Quant aux promotions, juste faire gaffe à pas se jeter sur le produit sans avoir penser au préalable "En ai-je vraiment besoin?" et "Au fait, c'est quoi ce truc?".


Vala pour un article spécial studiant!! Le chef est toujours pas content, y a pas de gifs... Et on sait pas vraiment quand que les communications seront rétablies... J'aurais dû faire un article "Comment réparer mon ordi alors que j'ai dépensé tout mon fric pour manger?"!! Haha!!...


Bzzzz....

CRIUC!!

Tut... Tut... Tut...

vendredi 7 septembre 2012

Mois sans trop de moyens : quelques adresses sur Lyon

Ok, c'est grillé : le mois de septembre sera le mois sans trop de moyens. Pourquoi "sans trop de moyens"? Parce que mon ordi a chopé la grippe, que j'avais une chiée d'articles à publier et que ça craint du boudin. Et aussi parce que c'est la rentrée, et qu'il y a foule d'étudiants qui débarquent à Lyon sans trop savoir où grailler. Pis c'est aussi l'occasion d'un mois avec quelques astuces pour vaincre le vide qui siège parfois dans le frigo.

Vala vala pour l'intro!! Et vive le Mois Sans trop de moyens!! (ou pas).

Des adresses :
Ça fait un bon bout de temps que je parcours Lyon, en long, en large, et parfois prodigieusement de travers. Voici quelques périples à explorer ou à fuir.


1) Miam! Miaaaaaaaam!!  "Best Bagels"

Vi, j'avais déjà commencé à le bâfrer avant de le photographier...
Vala une putain de bonne adresse, à connaitre, pour sûr, et à faire tourner, encore plus sûr. Que ce soit leurs bagels du mois, toujours inventif et délicieux, ou leurs boissons/nourritures importées des states, on en prend plein la panse. Quand j'avais testé le bagel à Montpel', j'avais inconsciemment fait la comparaison avec Best Bagels. Et c'est bien normal : cette épicerie où l'on bouffe bien est une constante culinaire. L'ambiance y est rock et détendue, l'éventaille de bouffe proposée est impressionant, et on graille franchement bien... Que demander de plus? Ah si, peut-être une chose : le retour du bagel du mois crevette-guacamole, mon coup de coeur personnel d'il y a quelques années!


Deux adresses :
Terreaux
1 place Tobie Robatel
69001 Lyon
et
Ampère
14 rue d'Auvergne
69002 Lyon

2) Des tacos des tacos des... Ha bah non. "Tacos des Gônes"

Je sais pas vous, mais je raffole véritablement de ces portions compactes de bouffe grasse et juteuse. C'est la création du Démon, le fruit de milles enfers pour nous tuer à petit feu, mais... Environ cinq ou six euros, et vous avez de la viande, de la sauce, des frites, des légumes, le tout emballé dans une galette de blé. Que dire?? Je plaide coupable : j'aime.

Le meilleur "tacos" que j'ai connu se trouvait au nord de Vaulx-en-Velin, après le Mas-du-Taureau. Pour ceux qui connaissent le coin : vous comprendrez qu'avec ma gueule de hippie mal rasé -quoique fringuant-, c'est le genre de quartier où je ne peux prétendre être le phénix des hôtes de ces bois. Mais quelle perte! Sauce fromage de série, petits oignons truculents, suspensions de poulet et frites délicieuses... Que du bonheur.
Je cherche donc depuis quelques années un lieu où me fournir en tacos sans craindre de me faire courser par des chiens méchants...

Mais c'est fort de ce sentiment d'abandon de la part des divines galettes de blé que je me rendis un beau jour au Tacos des Gones, un snack dans le Vieux Lyon en direction de St George. Je força la main à deux amis pour y faire halte, z'étaient réticents... Et à juste titre. Pour résumer la découverte : quand on a le goût de la boîte de conserve dans la bouche en avalant un légume, eurk eurk eurk.

De la merde, donc.

Pour contrebalancé, depuis que j'ai commencé la rédaction de cet article, j'ai suivi une vieille recommandation et suis aller faire un tour chez Mister Tacos. Un véritable délice, pas donné, certes, mais pour le plus grand modèle, un incroyable pavé d'au moins un bon kilo, ça vaut vraiment le coût. De l'attente, mais là aussi, ça vaut le coût.

Mister Tacos
7 rue d'Inkermman
69100 Villeurbanne
04 72 75 03 79



3) Tintintin tin tintin! Tin tintin!! "Sky Wok"

 Quelle foutue horreur. Sincèrement. Quelle foutue horreur...

CE SNACK DÉBOÎTAIT.

Des nouilles délicieuses, avec des sauces exotiques, et on patientait en maravant le voisin à Soul Calibur. Petit, simple, pas loin d'Ampère, et vraiment vraiment pas reuch.

Alors, me direz-vous, pourquoi j'y foutrais plus les pieds? Tout simplement à cause de la marque du Démon : SUBWAY.

Car au cas où vous ne l'ayez pas remarqué, les Subway pousse comme des champignons dans la capitale de la gastronomie. Et bien entendu, ça ne pardonne pas pour les petits snack comme feu Sky Wok... Sub, c'est de la merde industriel, préparée à la chaîne, et si jamais tu escomptes avoir un sandwich vraiment garni, t'es obligé de prendre tout leurs putain de condiments, sinon tu as deux tranches de tomate qui guerroient à des kilomètres l'une de l'autre... Ose demander davantage, et hop, le type te rajoute une minuscule rondelle de tomate avec la même énergie qu'une limace estropiée, pis il te fait comprendre que non, n'insiste pas, tu sais que tu fais voler ton fric en venant bouffer ici, tu sais que la promesse d'un sandwich bien plein c'est du pipeau, et que si t'es venu, c'est parce que t'es suffisamment con et conditionné par la notoriété de ce foutu fastfood pour le faire!!

Et y a un quota de condiments à foutre dans ton sandwich!! S'ils en mettent trop, les serveurs se font tacler par leurs supérieurs!!
Et tiens, aussi : Subway a récemment changer sa formule. Auparavant, on avait chaque jour un menu à 2,90€; maintenant, ils ont fait grand foin en proposant plusieurs sandwichs à 2,90€, et ce TOUT LES JOURS. Cool, non?...

ET BAH NON.

Car en balançant un bout de barbaque à leurs chers consommateurs clients, ils ont augmenté le taro des autres sandwichs!!!

P'tain de merde, tant de puterie, ça mériterait un Evil Free Hug...



Bref, adieu, Sky Wok... Tu vas me manqué...


4) Ah oui tiens! Le Falafel

Sur le chemin en direction du snack indien où l'on peut chopé de bonne galette pour 4€, pas loin de Terreaux, en direction de Croix-Rousse, je tomba un beau jour sur Le Falafel. Bon, en fait, j'ai senti une bonne odeur, et j'ai suivi...

Pour 4€, une galette truculente. Je conseille le poulet mariné. Je n'ai jamais testé les assiettes, mais elles ont l'air belles et fournies!

Rien besoin de dire de plus : à goûter.

Le Falafel
21 rue Terme
69001 Lyon

5) Bière, Pizzas, Burgers!! "Rock&Eat"

Je devrais pas faire de la pub pour ce bar. Je veux dire : c'est un super bar, mais il a pas besoin de pub. Les burgers sont vraiment bons, les pizzas aussi... Bière belge en pression, l'ambiance est toujours très sympa et l'on peut rencontrer pas mal de gens de tous horizons.

Bon, le son gueule parfois un peu fort, et faut pas louper les défilés de mode que s'offrent certains m'as-tu-vu vraiment gratinés. Mais c'est un endroit parfait pour rencontrer du monde et discuter... de tout et de rien.

Pas loin de la gare St Paul, vous pouvez pas louper!!

jeudi 23 août 2012

Top 12 Glaces et Sorbets

Voici tout simplement mon top 12 des bonnes glaces et sorbets ou cornet ou bâtonnet. Je mets ici des glaces que l'on peut trouver en commerce, ou chez le glacier, plutôt que de bonnes glaces que j'aurais jadis pu déguster (oui, sinon ce serait un top 12 des glaces que j'ai goûté en Italie, hein!!).

12 : Magnum
J'aurais volontiers mis les magnum à la onzième place, mais c'est vraiment trop dégueulasse de lêcher le bâton à la fin. Eurk. Ici, peu importe quel parfum, c'est toujours agréable de grailler un magnum.
 
Haha!! Magnum!! Haha!! J'ai compris la beulague!! Haha...


11 : Cornetto
Peu importe finalement le nom du Cornetto qu'on se paye au détour d'une supérette : que ce soit un Royal Cornetto, Cornetto Enigma, Cornetto Machintruc, c'est toujours sympa à manger, même si c'est loin d'être mémorable.

10 : Mr Freeze
Haha!! Après la beulague sur Magnum, voici une autre beulague sur Mr Freeze!! Hahaha!! Qu'est-ce que l'on rigole!!...

Hum.
Ah, les tubes plastiques plein de liquides givrés au goût cola ou fruit ou menthe qui nous coupaient les lèvres (mais ne nous niquaient pas les dents)... C'était la belle époque, haha!! Enfin, ça existe toujours et ça a pas perdu de son charme, hein.

9 & 8 : Vanille et Fraise (marque Carrefour)
Il me semble que les pot de glace vanille et fraise de Carrefour valent le détour : moins cher que la concurrence mais pas si dégueu. Enfin, de ce que je me souviens, hein. AU pire, allez à Picard, là c'est sûr, c'est truculent.

7 : La laitière Crème Brulée
P'tain, j'me rends compte que j'sais même pas si elle existe encore, c'te glace là... Bah, pas grave, l'était bien bonne!
 
 
6 : Mystère
Photo non contractuelle... Vous pouvez donc vous garer n'importe comment.
Là encore, on se tape bien de savoir quel Mystère il s'agit : au chocolat, pour faire référence à Stupeflip, ou cerise vanille, etc. C'est top, point barre!!
A noter que j'ai ma théorie sur ce fameux Mystère, et le pourquoi que ça s'appelle comme ça : c'est quasiment impossible, à la sortie du frigo, de planter directement la cuillère jusqu'au cœur de la glace. Oui, il est impossible de percer ce Mystère...

5 : Granita Menthe
Cette fois je précise : Menthe. Pourquoi, menthe? Parce qu'une menthe à l'eau, ça rafraichit déjà pas mal. Alors ajouter à ça de la glace pilée? Rafraichissement +400!! Bon certes il y a blinde d'autres parfums, et l'on peut très bien dire "ouais mangue c'est meilleur". Et c'est peut-être vrai. Mais la menthe c'est quand même bon, quoi.

4 : Haagen Dazs Chocolate Midnight Cookie
Sérieusement : une glace avec des Oréos. Je dois en dire plus, vraiment?


3 : Glace Yaourt
Difficile de ne pas expliquer pour celle-ci : j'ai trouvé ce parfum chez plusieurs glaciers, dans diverses villes, et j'ai toujours adoré. Simple, mais excellente en vérité pour sublimer les autres parfums de glaces à ces cotés. Je conseille particulièrement sur Paris Gelati d'Alberto, mais ça, j'y reviendrai sans doute d'ici peu.


2 : Carte d'or Chocolat Noir
Attention, je parle là de la glace classique Chocolat Noir Carte d'Or. En allant vérifier l'autre jour les différents parfums, j'ai trouvé des parfums "Chocolat Noir et Blanc" ou truc de ce genre, et comme j'ai pas goûté, autant pas vous induire en erreur...
Bon, là, c'est quand même l'une des meilleures glaces industrielles au chocolat, pour moi. Sûr qu'à Picard, z'ont mieux, mais j'ai jamais testé. Donc bon!!
Je vous la recommande en tout cas très chaudement!


1 : Ben & Jerry's Chunky Monkey

Comment faire un mois des Glaces et Sorbets sans parler de la marque Ben & Jerry's? Impossible! Ce serait comme faire un mois du Biscuit sans parler de Michel et Augustin, voyons!! Quoi? Je n'ai pas parlé de Michel et Augustin durant mon mois du Biscuit?... Oups...
Chunky Monkey est à mes papilles l'une des meilleures glaces de la marque. Ok, certaines ont plus de panache, mais celle-ci a de sacrées atouts : noix, glace à la banane, et petits chocolats en forme de banane. TROP BIENK!!!
Non, sincèrement, on peut dire ce que l'on veut : cette glace est la meilleure du Monde de l'Univers, point barre.

Vala pour ce top 12!! Je mettrai normalement quelques adresses bientôt!!


samedi 18 août 2012

What The Vrac Level 12 [+700 XP BONUS]

Voici atteint le level 12 du What The Vrac!! Mais est-ce vraiment le douzième niveau? Pas certain, je n'ai pas compté... Alors dans ce cas, est-ce que c'est une erreur ou y a-t-il des niveaux perdus, ou cachés, ou à découvrir par soi-même?... Haha!! Que de mystère!!

Bref, pour lancer et animer ce What The Vrac, et sans aucun rapport avec la bectance, j'appelle un type qui a passé pas mal d'été à rien fichtre : 
Harry Potter!!


On commence avec les Rib's, qui semblent fleurir dans les supermarchés en ces temps où l'on aime sortir le barbec'. (Je parle bien entendu là des gens qui ont des jardins et l'autorisation d'y faire griller des trucs... Perso, je me sens un peu lésé sur ce point).

Bon, j'ai pas réussi à vous trouvé une image satisfaisante de l'emballage, du coup, voici un exemple de ce que j'avais découvert à Carrefour (à coté du frigo avec les viandes hallal, pour vous dire l'humour du chef de rayon) :
Je n'avais tout d'abord pas été très tenté par ce machin. J'adore les travers de porc, hein, mais présenté comme ça, autant au niveau du packaging immonde que de la viande emballée sous vide et précuite : j'avais passé mon tour. Pis, vous savez, je trouvais ça lâche : un aventurier culinaire digne de ce nom ne doit pas s'arrêter aux dates de péremption, à l'emballage, ou même -plus repoussoir encore- à l'odeur. Alors, au détour du rayon barbaque d'Auchan (pour changer de Carrefour), ma main s'est arrêtée au dessus d'un Rib's Original. Une cliente, me voyant esquissé ce geste, m'affirma que c'était un bon choix. Surpris, je lui demanda si elle en achetait souvent, et elle m'expliqua que c'était délicieux au barbecue.

J'ai donc décidé de me cuisiner ça (pas directement dans le rayon, je suis rentré chez moi avant, un peu de réflexion dans la continuité, hein). Sur l'emballage, il est indiqué comment préparer les travers au four. Très bien.

Oui, très bien, mais je pense que le résultat ne vaut pas un bon barbec', ou une grillade façon Harry.

Travers de porc à la baguette, by Harry Potter®.

Car en vérité, la viande est pas mauvaise, mais c'est un produit qui est vraiment fait pour être grillé à la flamme, en plein air, avec ces camarades saucisses, escalopes et hamburgers. A goûter si l'on aime les travers de porc et qu'on ne craint pas les petits bouts d'os (parce qu'on dirait vraiment que la barbaque a été débité à la hache). Un bonus d'une centaine de XP!!



Non content de nous pondre des publicités de merde, qui pourtant nous offre un bon usage de la technologie 3D quand on va au cinoche, Oasis se lance dans des produits de plus en plus divers, et parfois bien avariés.


On trouvera donc au rayon des yoghourts à boire un pseudo-Yop estampillé Oasis. Et, franchement... Vous savez, l'Oasis Pomme-cassis, en bouteille, c'est genre bien chimique, non? Et bien là, C'EST PAREIL!! Haha! Mettre des ingrédients qui fassent plus naturel? NOOOOOOON!! Notre clientèle, ce sont les parents stupides qui laissent leurs gamins devant la téloche où ils avalent nos publicités, voyons!! Comment ces gens peuvent-ils prétendre avoir le moindre goût en matière de bectance?

Pour ce qui est de l'Oasis que l'on découvre au rayon jus de fruit frais, c'est un sous-Danao pas si repoussant, en vérité. Bon, j'ai pris "Tropical" en pensant prendre "Orange-Pêche" (les packagings se ressemblent, j'ai confondu), mais j'ai été surpris de pas trouver ça immonde comme le pseudo-Yop. Peut-être parce que c'est composé d'arômes naturels, cette fois-ci (ça me fait toujours rire, "arômes naturels"), ou bien que le Tropical est pas trop compliqué à faire sentir sans artifices, mais le fait est que c'était appréciable.

Un très mauvais point et un plutôt bon pour les dégénérés amateurs de fruits et d'eau.

Un autre Vrac qui introduit le mois des glaces et sorbets : la glace Ben & Jerry's Vermonster.
Noix de pécan et sirop d'érable. Et... Bah, j'ai envie de dire Ben & Jerry's, quoi !! Toujours le même style de concept, une glace qui ne révolutionnera pas le monde du surgelé mais quel bonheur !! On a pas à chercher plus loin, c'est un bonus d'au moins 400 XP à lui tout seul!!! Youhouh!!



Tombons maintenant dans les abysses des sodas, la surenchère, au fond du gouffre, d'une boisson pétillante aux pin-ups animales...
En vérité, je sais pas depuis combien de temps leurs nouvelles saveurs inondent les supermarchés, mais j'ai décidé d'en testé une ou deux récemment. Je ne me prononcerai donc pas sur l'intégralité des étranges combinaisons de fruits que propose la marque, mais je donnerai mon avis sur les deux que j'ai eu le courage de tester pour l'instant : Bad Jack et Samourai.

J'aime quand je fais des recherches sur le net et que je tombe sur des blogs qui, parlant de ces Oranginas-là, martèle bien fort "Orangina a créé le buzz blablabla". Pour vous ça veut peut-être rien dire, mais j'ai personnellement du mal à pas repenser à mon troglodyte de grand professionnel de professeur, qui semblait lui aussi convaincu qu'en crachant abondamment une communication un poil plus originale que la moyenne, on pouvait provoquer et ainsi créer le buzz. Tas de merde... Rien n'est plus vulgaire qu'un publicitaire présomptueux convaincu qu'il parviendra à pousser les gens au bouche-à-oreille. Tsss...
Bref, c'est là-dessus que je suis tomber, donc : des testeurs de graille qui parlent du buzz. Bon, tant mieux pour eux s'ils ont de l'avance sur moi, mais personnellement, j'ai été un bon moment ignorant de ce buzz, hein. Peut-être que mon alimentation n'est pas assez faite de publicité, va savoir...

Publicitas Merdissum Finito !!

Bad Jack, en tout cas, est le bad boy à lunettes noires et à coupe gominée qui fait tomber toutes les minettes dans les comédies musicales rétros. Il arrive tel le preux chevalier sur son destrier motorisé, rafle le cœur des femmes et s'en va sur fond de soleil couchant... Voici une version de l'histoire que l'on pourrait imaginer pour de cette boisson aux couleurs sombres. Mais comme bien souvent derrière ce que l'on voit, il y a une réalité bien moins glamour : Bad Jack est d'apparence le bad boy à lunettes noires et à coupe gominée que l'on imagine faire tomber toutes les minettes dans les comédies musicales rétros. Mais lorsqu'ils arrivent, c'est pour suriner un ou deux gars dans le dos, tacler le barman à coup de chaîne de vélo et arracher la pauvre et innocente demoiselle pour l'emmener en balade sur fond d'usine désaffectée... Et c'est d'ailleurs de cette usine que doit être originaire Bad Jack, tellement il sent la création artificielle à plein nez. On dérive de la comédie musicale à un film Edwoodien particulièrement bien servi : le monstre chimique dont le talent n'est pas à la hauteur tente de rafler la pauvre minette perdue au détour d'un rayon du Leclerc. Goût "Fruit Exotique" (au singulier siouplé!), Bad Jack est l'occasion d'utiliser un soda pour récurer votre évier, tout en chantant avec espoir I can make you a man...

Samourai, quant à lui, est l'incarnation d'un guerrier de discipline, aux ordres de son shogun Orangina. Et c'est vrai qu'il y a rien à dire là-dessus : saveur Citron, oui, c'est notable, et ça ne diffère pas tant que ça de l'Orangina classique. Du coup, impossible de véritablement cracher dessus pour moi : bien qu'il soit perdu au milieu de ses frères et sœurs, Samourai n'en reste pas moins un Orangina surprenant et pas dégueu. Un petit bonus de 50 XP!



Vala donc pour ce Wha The Vrac Level 12! En résumé, les Ribb's c'est bon, faut faire gaffe à Oasis, Ben & Jerry's Vermonster c'est cool, et Orangina craint mais pas au citron! Et parce que Harry est vraiment super sympa d'avoir jouer le guest pour cette fois, je lui laisse le mot de la fin :


Huhu, je m'en lasserai jamais... Bref, bon app'!!

lundi 6 août 2012

Jap'Honey : THE RETURN!!

Voici quelques temps, j'ai eu l’extrême bonheur de découvrir un fameux restaurant japonais sur Paname, et l'extrême malheur de découvrir un désastreux restaurant japonais sur Lyon.

C'est suite à cet article que l'on me conseilla un jap' sur Lyon, et qu'au même moment (à environ deux mois d'intervalle), je rencontras une merde abyssale venue tout droit d'une autre planète...



Le Yomogi
Le bon resto, pour commencer. Autant le dire : j'ai été conquis. Je suis vraiment heureux qu'un tel restaurant se trouve à Lyon, que l'on puisse profiter d'un bon repas en terrasse, sans voiture pétaradante polluante et puante à proximité. L'air de rien, c'est un énorme plus, en presqu'île.
Dès réception du menu, la serveuse nous informe que les produit à base de bœuf sont indisponibles, et ce pour la simple et bonne raison que l'établissement utilise des produits frais, et rien que des produits frais. Oui môssieur, ça c'est Classe môssieur!! Même si ça ampute le menu d'une ribambelle de plats : top of the pop! Ça pose direct l'ambiance : ici, on rigole pas avec ce que tu vas t'enfourner dans le bidon.
J'opte donc pour une bière japonaise (en pression, siouplé!), des gyozas et un ramen au porc. La pinte arrive assez vite, et la chope à anse est remplie à raz bord. Classe! Vraiment classe, même : je ne m'étais jamais fait la réflexion avant, mais boire une bière dans un verre à anse semble offrir un coté noble à la biture. Si si, j'vous jure!! Bon, c'est vrai que se rendre compte de ça avec de la binouze japonaise, c'est un peu moins classe, mais réfléchissez-y, y a du vrai dans ce que j'raconte-là, j'suis certain.

Les gyozas arrivent ensuite, et je les enfourne sans même prendre le temps de les photographier pour le blog. Bon, sur ce coup, c'est la faute du cuistot : z'étaient trop bons, ces trucs!! Quand j'en ai eu mangé un, j'en voulais direct un second!! Puis un autre!! Et un autre!!... Et les huit sont passés en quelques deux minutes chronos. Vraiment délicieux, je vois pas d'autre mot : on sent chacun des ingrédients, y a rien à redire.


Le ramen (cf photo) a duré plus longtemps, et j'étais presque navré d'avoir fini le bol à la fin. Les nouilles avaient du goût, la viande, elle aussi, avait du goût, le bouillon ne gâchait pas l'ensemble, non : il l'accompagnait. C'est vraiment l'un des meilleurs ramen que j'ai graillé dans ma vie, parole de ventre-sur-pattes...

Le prix cependant donne moins envie d'y squatter quotidiennement : pas de menu le samedi midi : résultat, 21€ le tout. C'est cher, putain ouais! mais c'est bon, et on y est bien installé.

Conclusion :
Malgré des tarifs violents, adoucis uniquement le midi en semaine, l'un des jap' les plus truculents que l'on puisse trouver à Lyon. Interdiction formelle de passer à coté sans le voir!!

Yomogi
Place Sathonay
1 rue Hippolyte Flandrin,
69001 Lyon


Le coté obscur, maintenant.

La répugnante engeance du fin fond du trou du cul bien noir de la galaxie pas assez lointaine lointaine...

C'est une époque de guerre civile. Les impérialistes ont décrété l'embargo de sushis sur Lyon, laissant de nombreux commerces aux mains de contrebandiers spécialisés dans le kebab. Malgré le blocus qui annihile le palais des braves gens en centre-ville, un vaisseau rebelle, nommé Planet Sushi, tente une percée tendance au cœur même de la presqu'île, dans la touristique et réputée rue Mercière...
Face à cela, la population s'interroge : serait-ce un nouvel espoir?...




Et bah... non.
Design hype et recettes originales : voici lancé à travers les méandres de la jungle cosmique un nouveau vaisseau usurpateur, véritable flotte de combat qui gagne sa clientèle à coup de sonorité boum-boum et d'une grille de produits qui n'ont finalement de bon que leurs noms.
Hawaii Vincent les a vu : les sushi"thon braisé"/envahisseurs sont là!!
 Définitivement, j'emmerde les chaînes de restaurants de ce genre, qui sous couvert de te filer des sushis, t'entubent jusqu'à l'arcade sourcilière. Merde, quoi!! Le poisson et le riz n'ont aucun goût, tellement vide de saveur que je me souviens même plus si je les ai mangé!! P'tain mais c'est pas possible d'infliger ça aux gens!! Y a bien un moment où ça va être interdit de vendre des produits de merde comme ça!! Ah ouais, c'est joli, à l'intérieur, ouais, mais comme dit le Joueur du Grenier "Mettre du caca dans une crêpe s'en a jamais fait du nutella, hein!!"

Merde merde merde et triple merde!!!


Conclusion
Encore une fois, la preuve qu'une bonne communication, un design tendance, des tarifs exorbitants et des recettes originales peuvent faire avaler n'importe quoi à des gens en quête de saveurs exotiques. A oublier d'urgence.