mercredi 27 mars 2013

Le Noboru

Z'êtes prêts pour une bonne claque dans votre gueule ? Z'êtes parés à vivre une expérience gustative unique et particulièrement appréciable dans le triste gris lyonnais en matière de jap' ? Z'avez plutôt intérêt, parce que là, je vous sers de quoi grailler bon !

Et pour ceux qui ont vraiment la dalle, je commencerai par la conclusion, histoire qu'ils foncent ensuite au Noboru pour se sustenter.

Conclusion
Ce resto est juste GÉNIAL : sushis, brochettes, saké, etc. Une fichue tuerie que j'ai toujours du mal à quitter dès vient le moment de la fin du repas. Pas la cantine la moins chère de Lyon, certes, mais bordel ce que c'est BON !!








Oui, ok, c'est pas tout, je vais développer.


J'ai découvert le Noboru de façon très imprécise : je crois bien qu'un prof m'en avait touché deux mots, pis j'ai oublié, pis je cherchais un jap' pas dégueu sur Lyon, pis je trouvais pas, pis je passe devant celui-ci, un peu plus onéreux que la moyenne, pis je me dis "Tiens, faudra tester...", pis je me décide enfin en décembre... Et me voici, en février mars, avec un article dans la lignée des Articles Zombies, mais pas tout à fait car vu que je suis retourné plusieurs fois là-bas, je peux vous faire un bel article bien plus détaillé !


Ça commence comme un bon film qu'on a envie de se mater en boucle : introduction tranquille à l'histoire, musique qui colle au propos, et cocktail générique offert par le patron. Typiquement le genre de resto où l'on n'osera pas réclamer l'offre du Petit Paumé, parce que ça serait vraiment vulgairos d'en rajouter davantage. Le cocktail de bienvenue pose d'ailleurs bien le décor : ici, on veut que vous soyez bien, que vous vous sentiez à l'aise. Et faut dire ce qui est : ça fonctionne.




Le cocktail, en lui-même, je ne me souviens plus trop de ce qui le compose. Bon, je sais qu'il y a un litchi qui trempe joyeusement au fond -c'est d'ailleurs marrant de le grailler quand on a fini son verre-, mais de quel alcool il s'agit... Alors là, j'en sais fichtrement rien. Mais c'est fort bon, ma foi !

C'est aussi à ce moment-là que l'on savoure le menu. Bon, faut avouer que c'est pas donné... Certes. Mais niveau qualité-prix, on tape dans du luxe sans pour autant devoir vendre ses organes au marché noir ! Comptez minimum 16€ pour un menu le soir, et le maximum pour une personne est 31,50€, il me semble. On trouve également des menus à 10-12€ le midi, mais je n'ai pas eu l'occasion de les tester. Dans tous les cas : ça déchire et ça vaut largement le coût, je vous assure !

Les menus proposent tous un bon assortiment de ce qu'il y a à découvrir dans ce restaurant. Que ce soit les sushis, les makis, les brochettes, jusque là rien de dépaysant dans l'horizon japonais que l'on a coutume de déguster. Mais il y a un "plus", un petit truc machin que je ne saurais dire qui vous fait dire "Wouah j'ai le choix !".


La première fois que je suis allé dans ce resto, il a fallu attendre ma première bouchée pour que toute mes suspicions se fassent la malle : mais dès l'instant où mon palais a été mis à contribution, je savais formellement qu'on s'était pas foutu de ma gueule. MY GODNESS, THAT WAS AWESOME !! Pour l'occurrence, je vous ai fait une photo de mon premier repas là-bas : il s'agissait de tofu frit avec une sauce dont je me souviens plus trop ce que c'était... Mais j'avais été totalement bluffé par le tofu : pas gras, exonéré de ce répugnant goût d'huile que se farcissent habituellement chaque portion de graille frite sans ménagement... Du grand Art, et ce n'était que ma première grosse claque de la soirée. Une autre fois, j'ai goûté du thon cuit marinée dans une sorte de sauce tomate... J'ai bien cru que j'allais avaler le bol avec, tellement c'était délicieux !

On enchaîne ensuite avec le reste du repas : Sushis, Makis et bien entendu, parce que j'adore ça, des California rolls. Le riz est top, le poisson est top... L'un des meilleurs sushis que j'ai goûté de ma vie. Parole, hein ! Parce que, comme ça, ça fait pauvre dans l'assiette, genre deux sushis qui bataillent, tris makis et seulement trois california... Mais vu comment ils déchirent tout, c'est largement suffisant pour avoir un orgasme culinaire ! OUI MADAME, JE VOUS PROMETS UN ORGASME, MADAME !


Viennent ensuite les brochettes. C'est la partie la plus délicate de l'histoire, vu que j'aime à squatter un resto jap' à volonté, à Paname, où je suis redoutablement fan de leurs brochettes. Mais là en fait, nouvelle claque : même cette fichue brochette aux boulettes de poulet, je veux en recommander d'autres tellement j'ai aimé !


J'en suis même arrivé à me rappeler un vieux souvenir de délicieuses brochettes, goûtées il y a longtemps dans le petit village italien de Popoli, pas loin de Pescara : il y avait là-bas une spécialité de mini-brochette de bœuf absolument délicieuse... Et c'est à peu près tout ce que je peux trouver comme comparaison équitable. En plus, le riz est excellent.

Pour le dessert, j'ai opté la première fois pour le dessert maison : de la pâte dont-je-me-souviens-pas-le-nom-mais-qu-on-trouve-dans-les-fondants-coco frite. Genre le truc tout simple, mais là encore pas gras pour un sous, LE dessert parfait pour finir un aussi merveilleux repas. Je déconne pas : goûtez-le, je vous jure que ça tatane sévère !

Ajoutons à cela le service impeccable -chaque plat est débarrassé pile au moment où on l'a terminé, sans que cela ne soit pesant ou pressant, grande classe-, le saké chaud qu'il faut ABSOLUMENT goûter, et le petit dernier verre d'alcool de riz offert par le patron au moment de présenter la note... Je suis toujours reparti avec le sourire, et ça, même avec un menu à 20€, ça vaut le détour.

Sincèrement, une fois par mois, c'est pas trop se tuer le budget, et pis un petit Noboru, ça vous recharge vos batteries !


Noboru
28 rue Henri Germain
69002 Lyon
04 82 21 89

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