jeudi 24 mai 2012

SdlS - épisode 5 - Heroes of Graillecity

Yeaaaah!! Oui je dis yeaaaah, parce que ça fait cool et que ça fait comme dans les Experts et ça fait genre on est des experts.

Voici pour lancer le dernier Sondage de la Semaine du mois du Biscuit : Heroes of Graillecity, une histoire pleine de superhéros et de superpouvoirs.

Le résultat de la BD sera dessiné en fonction du résultat de ce dernier sondage!!

En effet, l'un des héros est la représentation des Dinosaurus, un autre des Prince de Lu, et la dernières des Pailles d'or!!

Oui, ça n'a pas grand intérêt, mais j'avais envie de dessiner, donc...

Voici la planche d'introduction, à bientôt pour de nouvelles aventures!!!


mercredi 23 mai 2012

Le Quincampe - Paname

C'était vendredi dernier. Je sortais d'une semaine d'examens, d'une journée de boulot, de deux heures de TGV avec supplément Berthiers et gamins braillards. Sans oublier la course-poursuite infernale dans la gare, le chargeur de portable cassé et les vieux qui sentent pas bons. Bref, une foule de petites merdes accumulées qui voûtent les épaules et fatiguent l'esprit. Y a des moments comme ça dans la vie où on a simplement envie de trouver un endroit pénard où se poser, où profiter d'une ambiance délicieuse, profiter du murmure du voisin et d'un repas tranquille, sans affolement ou attroupement de touristes qui piétinent et beuglent comme une armée de ruminants en campagne.

Malgré tout, et parce que j'étais affamé, faut avouer, j'ai cherché à rejoindre un lieu que m'avait conseillé une amie : semi-fail sur ce point, car je ne me suis rappelé qu'en pénétrant l'endroit qu'elle m'avait conseillé un bar et non un restaurant. Du coup, retour arrière, et en sortant, à deux pas du bistrot...

Le Quincampe


Rue Quincampoix, bien évidemment. Pénétrer dans cet endroit, ce fut un peu comme entrer dans un bon bain chaud. Bon, j'exagère : mais c'est difficile de vous décrire l'ambiance exacte. Poser ses fesses dans un siège confortable, entendre la serveuse vous accueillir chaleureusement, sans faux-semblant, voir un sourire sur le visage de chaque client, et pouvoir se dire que la décoration est très agréable sans tomber dans le vulgairement too much : je crois que c'est ça qui m'a conquis dans un premier temps.


C'est bien simple : tout crevé et énervé que j'étais, je suis resté silencieux un moment pour profiter de la quiétude de l'endroit. Nous étions installés dans la première salle, et déjà... Bah, un touriste vous dirait qu'il résidait ici un je-ne-sais-quoi (en français dans le texte).


Bah ouais, y a effectivement un je-ne-sais-quoi. Je commande. Bière artisanale, et lasagnes carotte-tomate-parmesan. Du beau, du bio, du bobo parisien, que j'me dis. Ce qui n'est pas faux : le menu semble avoir été présenté pour satisfaire le désir constant du bobo moyen d'être flatté dans sa façon de choisir des plats qui résonnent "ordinairement exotiques". Pas que ce soit mauvais, hein : au contraire, c'était délicieux! Mais voilà, je peste un peu contre l'envahisseur bobo dans les menus des restaurants. Faut me comprendre : en tant que lyonnais, quand j'vais au restaurant, les quenelles partagent la vedette avec le saucisson brioché, les andouillettes et tout ce que tu peux imaginer en charcutaille et fromages à t'en faire péter le bide rien qu'en lisant le menu. Alors voir l'influence castratrice et bien pe(n)sante de connards de bobos dans la carte d'un resto ça me fait...




Oui, tout ça à la fois...


 La saucisse d'Auvergne et la purée à la ciboulette dans l'assiette d'à coté avait l'air terrible. Et d'après la demoiselle qui dévorait le tout, oui, ça l'était. Mes lasagnes étaient agrémentées de salade, et je dois avouer que même si je n'en suis pas fan, celle-ci était vraiment bonne. Un repas donc très agréable, rythmé par une bande son parfaitement en accord avec le décor.

Pour faire glisser le tout, la serveuse nous propose un thé à la menthe. Quel bonheur d'avoir accepté!! Je n'avais jamais bu un thé aussi bon que celui-là, je crois bien. C'est plus tard que la serveuse nous confia que la patronne avait vécu au Maroc, et que c'est pour cette raison que le menu est agrémenté de plats marocains, et que le thé est aussi bon. Ce fut en tout cas tellement bon et relaxant, que nous revînmes le lendemain afin de découvrir la seconde salle. En hiver, une petite cheminée au centre de la pièce chauffe un espace déjà très accueillant grâce à la disposition des fauteuils et des canapés. Les poutres apparentes au plafond sont aussi un objet de ravissement pour les yeux : ça, pas moyen de faire semblant!! Des jeux d'échec (en bois, siouplé!) sont à la disposition des clients, ce qui ne manque pas de me faire grand plaisir...

Je pourrais continuer à vous servir des tartines et des tartines d'impression concernant ce salon de thé/restaurant, mais je crois que j'en ai déjà dit pas mal.


Conclusion :


C'est à deux pas du centre Pompidou, c'est quand même plus cool qu'un foutu tour au Starbuck ou au KFC, et l'ambiance y est vraiment excellente. Pourquoi se priver d'un moment de tranquillité?

Le Quincampe
Restaurant & Salon de thé
78 rue Quincampoix
75003 Paris
01 40 27 01 45

Horaires :
Du lundi au vendredi : 12h à 23h
Samedi : de 15h à 23h




mardi 22 mai 2012

SdlS épisode 4 - Dinosaurus vs Pepito

Dinosaurus!! Le grand!! L'Ultime Biscuit!! Vainqueur du catcheur Pepito lors d'un duel épique!!

C'était un soir de printemps, les bourgeons bourgeonnaient et les tondus se tondaient... Soudain, au détour d'une ruelle, Pepito traverse une flaque d'eau et se rend au bar clandestin "Le Graillou", où il compte vaincre sur le ring le bestial Dinosaurus!!

Mais alors qu'il entre confiant dans le bar, les entrailles se nouent. Était-ce le guacamole qui ne passait pas? Ou bien ces petits biscuits fourrés au lait dont il s'est délecté tout l'après-midi?

Le combat fut bref. Dinosaurus avala même le chapeau de Pepito.

"Aïe Pepito!!"

Dinosaurus resta encore un peu au bar, puis s'en alla au dehors, retrouver la décadence et les immeubles imposants de Graillecity...


...à suivre.

lundi 21 mai 2012

Dessert en 2-2

Je suis pas spécialiste des recettes gonzos, loin de là, je laisse ça à Moyo, qui même si elle ne s'est pas encore exprimée sur le sujet, déboîte tout lorsqu'il s'agit de réaliser un plat délicieux avec un pot de cornichon aigre-douce, deux bottes de céleri, des pâtes et un reste de jambon. Le tout préparé sans couteau, un soir de pleine lune, et les yeux fermés.



Mais voilà, malgré mon incapacité à comprendre, à dénouer les subtilités de la cusine gonzo, je tente.

On entend toujours parler de recette rapides, faciles à faire, pour quand "des amis débarquent à l'improviste". Ouais, parce que ça arrive tout les jours que des potes se pointent comme des troglos à ta porte, histoire que tu leur fasse à grailler, hein!! Moi, des amis comme ça, la seule chose que je leur fais bouffer, c'est un bout de porte en travers de la tronche, autant t'le dire!! Parce que "des amis à l'improviste", c'est le genre de plan pourri qui peut te ruiner une soirée tranquille où tu te dis que tu vas enfin pouvoir farmer ces foutus angmariens en Forochel, alors que non parce que t'as une vie IRL!!

Bon, si ils se pointent avec des binouzes, ok, z'ont pas fait les fourbes, mais quand même...


Voici donc la recette rapide et facile pour les amis à l'improviste. Pour cela, vous devrez vous munir des ingrédients suivant :

- Crème Mont-Blanc (n'importe laquelle, elles déchirent toutes). A noter qu'il est cool de toujours en avoir plein en réserve, au cas où vous auriez faim.
- Sucre pétillant (pas fastoche à trouver, mais z'en aurez dans des boutiques hors de prix de cuisine, genre "Chez [ajouter prénom féminin tendance] cuisine miam").
- Des billes en sucre (v'savez, celles qu'il y a dans les danettes spéciales, bah on en trouve en pot au rayon ingrédients pour gâteau).

Recette : Ouvrir la crème Mont-Blanc. La verser dans un bol. Ajouter le reste. Poser au milieu de vos amis, avec des petits bols (pour faire durer le plaisir) et des cuillères (à soupe, pour que vos amis galèrent avec les petits bols, muahahaha!!).

Conseil : il est important de bien laisser vos amis boire les bières qu'ils ont amené pendant que vous préparez cela, si jamais c'est l'unique plat que vous proposerez pour votre repas.

Voilà, c'était simple, rapide, et c'était bon.




A bientôt pour de nouvelles recettes gonzos!!!

samedi 19 mai 2012

What the Vrac - spécial biscuit : Fruitolu

Comment dire?...

Comment faire pour résumer ce... cet...

Cette saloperie?...

Bon, vous connaissez je suppose les Figolus... C'est bon, les figolus, hein... Enfin, j'sais pas pour vous, et à vrai dire je m'en fous, mais moi j'aime les figolus...

Alors vous pensez bien que je me suis jeter sur cette nouvelle formule avec la ferveur d'un obèse le jour de Noël... Quoi? Ca n'a rien à voir?... Bon, alors un ENFANT obèse le jour de Noël... Double emploi de la métaphore, en plus : l'enfant est heureux des cadeaux, et il aime manger alors il est super content de fêter Noël.

Bon, il fera un arrêt cardiaque d'ici la St Sylvestre parce qu'il aura bu le jus de la dinde, mais ça valait le coup!!

Les fruitolus, donc. C'est... Une énième tentative de Lu pour berner la ménagère de moins de 50 ans grâce à des produits bien sucrés, style snack de quand c'est l'heure de ta pause, en jouant sur les codes des gâteaux de régime. Léger, en sachet individuel, avec des fruits... Ou plutôt du goût de fruit. Rien à voir finalement avec les figolus : la forme, l'idée de fourrer des biscuits aux pseudo-fruits, mais le reste... C'est une vaste fumisterie. User de la notoriété d'un produit pour en lancer un autre, c'est assez classique, dans le domaine de la vente. Mais là, c'est complètement d'la merde, puisque le format de ce "fruitolu" ne correspond pas au mythique Figolu (avec une majuscule, j'insiiiiste).
D'autant plus que je suis persuadé que c'est pas la première fois qu'ils nous font le coup. J'suis sûr qu'en fouillant un peu (oui mais non, pas moi, j'ai la flemme), on trouvera un produit du même style sorti une dizaine d'année en arrière et qui n'aura pas fonctionner. Est-ce que celui-ci réussira à percer sa place sur le marché?...


Que dalle selon moi. Mais on peut toujours y croire ou, tout simplement, y goûter et être d'accord avec moi!!

jeudi 17 mai 2012

What The Vrac - spécial Biscuit : Bastogne Duo

Du biscuit!!!!

Car oui, comme le faisait justement remarquer le personnage campé par Lorànt Deutch dans l’indétrônable bouse cinématographique qu'est Humains * :

« Les gâteaux, ça se partage !! »
 

Alors causons biscuits. Et pour aujourd'hui, une petite nouveauté bien sympathique :

Bastogne Duo : l'alliance entre le spéculoos et l'amande.
Bon, moi, dès qu'on me dit "Bastogne", je pense à plusieurs choses : Band of Brothers, déjà. Mais ça compte pas vraiment parce que j'y pense aussi quand me dit simplement "Band of Brothers"...
Ensuite, je pense au biscuit, bien entendu. LE Bastogne. C'était un régal quand j'étais gamin, ça l'est toujours et, à mon sens, c'est une saveur définitivement différente de celle des spéculoos. Je veux dire : il y a les spéculoos, et il y a les bastognes. C'est comme dire qu'un gentil chien chien, c'est un loup. Non. Ils se ressemblent, mais c'est tout.

Du coup, j'ai voulu goûter ce duo de choc, Spéculoos & saveur Amande, et le résultat c'est que... Et bien ça passe ! Au risque de violer les souvenirs d'enfance que j'ai des bastognes : ça passe !

 Au début, le biscuit ne fait pas mine de surprendre, conservant son goût habituel de biscuit à la cannelle. Puis, subtilement, l'amande fait son apparition, enrichie sans la bouleverser la saveur des Bastognes. Au final on a un mixe pas trop trash qui se laisse déguster pénard...
Je dirais pas que je suis fan, plutôt qu'il y a là une bonne idée, et un mélange qui ne trahit ni ne bonifie un produit déjà bath de chez bath.

Pour le matin ou pour le goûter, c'est bien tout ça !




* Pour plus de truculence, la chronique de Nanarland sur le sujet. Enjoy!!

lundi 14 mai 2012

SdlS - épisode 3 - Oréo versus Paille d'or

Ah! Les Oréos tous mignons, leurs incroyables savoir faire pour nous régaler...

Je suis un petit Oréo tout mignon tout mignoooo-oon!!
Lalalala... Votez pour moaaa!!...

C'était le temps de l'insouciance, le temps où les petits biscuits ne s'affrontaient pas encore dans des duels... à MORT!!!

Car cette semaine, qui a duré une longue semaine oui, les Oréos affrontaient les Pailles d'or, dont la notoriété et la possibilité de les utiliser dans toute sorte de recette rendaient favoris.

Bon, on peut aussi utiliser des Oréos pour des recettes, mais je trouve qu'une verrine tapissée de pailles d'or, dans laquelle on incorpore un yaourt maison, ça a tout de même pas mal de gueule... Et pourtant je n'aime pas les verrines!!

Bref, de toutes façons, le vote parle de lui même : 

PAILLE D'OR : 60%
ORÉO : 20%
ANAKIN : 20%

PAILLE D'OR VAINQUEUR!!!!




Prochain duel, des petits sablées :
DINOSAURUS vs PEPITO



dimanche 13 mai 2012

McDonald, une Machine à Caca... Ou les deux?

Voici quelques temps que je souhaite faire un article à ce sujet. Et quel sujet!! McDo! Tout a été dit, tout a été craché, tout a été suriné à propos de ce monstre diabolique et mondialiste. Que sous des airs de gentil clown, Ronald deale des burgers tellement blindé de conservateurs qu'ils en deviennent incapables de pourrir, ou encore que le meilleur moyen de rendre votre gamin malade, c'est de le balancer dans les boules de l'air de jeux (si il dégobille pas déjà avec le repas que vous lui avez offert, bande de sadiques).

Vous imaginez bien que je ne suis pas stupide. Ou si peu. Et que je suis au fait des mises en garde pour ma santé en ce qui concerne McDiable. Vous imaginez donc bien ce qu'a pu être ma réaction lorsqu'il y a environ un mois, j'ai appris qu'un nouveau burger, le McBaguette, faisait son apparition dans les fast foods rouge vert et jaune...


Ouais, bon, ça a été ça, à peu près...


Ça fait un moment que McDonald s'évertue à uriner copieusement sur la cuisine française. J'vais faire un instant Cocorico, je sais bien, mais nom d'un chien, oui, on est un sacré bon pays en terme de graille, nondédiou!! On a inventé la tomme de Savoie et le cidre breton, quand même!! C'est pas rien!

Rien d'étonnant donc qu'une firme représentative de la mal-bouffe s'éclate à violer -à visage découvert c'est encore mieux- tout ce qui peut nuire à son implantation dans le cœur de ses clients. D'abord le fromage, avec une série de burgers à l'emmental, au chèvre, bref, à ce qui définit les français en tant que "fromages qui puent". Viens donc, petit consommateur : des fromages d'exception, qu'on te dit!! Des campagnes françaises où t'ira jamais, d'façon!!

Parce qu'il ne faut pas confondre violer la cuisine française et la déshabiller, la torturer, l'humilier, puis la laisser se faire violer dix fois de suite par une armée entière d'orcs. Et là, McDo est en plein dedans, sans mauvais jeu de mot.


Le McBaguette, donc.
Comment expliquer mon ressenti face à cette énième chiasse tout droit sortie de l'usine à merde de Tonton Ronald? Bordel. Le pain est très similaire à celui qu'on trouve dans cette saloperie de "M", vous savez, le burger classieux sorti un jour pour tenté de faire copain-copain avec José Bové. Et déjà, c'est un premier point qui offre un rire aussi jaune criard que leur putain de logo : LE PAIN EST ITALIEN!!! Pour un foutu burger qui se veut foutrement français, avec un nom comme "MCBAGUETTE", comment est-ce possible d'avoir un pain ITALIEN??!

J'écris ça et j'me dis que j'fous un coup d'épée dans l'eau, en fait... Moi-même j'y suis passé plusieurs fois, pour faire cet article... L'emballage se veut également proche d'un emballage de baguette chez le boulanger. Résultat : quand je l'ai sorti de son sachet, mon sandwich a eu une putain de descente d'organes. J'me suis retrouvé avec un steak aromatisé au poivre et tartiné de fausse moutarde à l'ancienne sur les pompes.


Rien n'est plus humiliant pour mon amour de la graille que ces dernières saloperies sorties chez McDonald...


Sur un tout autre point, il a aussi autre chose qui m'a tué ce soir quand je suis allé prendre ce dernier burger : l'espace de vente qui ne permet pas d'avoir le moindre contact visuel avec la personne qui sert la bouffe. C'est bien simple, la jolie demoiselle qui m'a tendu mon sachet était courbée pour pouvoir me souhaiter "bon appétit" tout en me regardant, autrement j'aurais eu l'impression de n'être servi que par une bouche!! Non mais vous imaginez être servi comme ça, vous :

Honte à McDo pour son outrecuidance par rapport au consommateur français, honte à McDo de faire passer ses employés pour de simple robots distributeurs de chiasse, et honte à McDo de travestir notre cuisine en pièce de merde aux aspects du terroir!!!

Que ce soit dit, je ne mettrais plus jamais les pieds dans un McDonald!!!...

....


...


Oui, bon : je me contenterai de me faire servir à l'extérieur, à emporter.

La Médiévale - Part. 2


L'aventure se poursuivit, malgré une mule impotente, une saucisse froide, deux dindons écorchés et aucune présence de bière dans le secteur. Pour ce dernier point : on en a gros.



Après avoir délesté quelques cruchons de leurs contenus, le Sieur Théodore et Dame Isengrine s'en allèrent gaiement chercher d'autres joyeusetés culinaires atypiques. Dans leurs pérégrinations, ils tombèrent sur un Artisan d'Histoire qui proposait des créations d’apparat de style gaulois, carolingien ou mérovingien. Théodore fut conquis par un collier vraiment très joli (ATTENTION : ce collier est réalisé en bille de verre, ce n'est pas du manger. Si vous essayez de manger des billes de verre, et bien cela voudra dire que vous mangeriez des billes de verre. Merci de votre incompréhension).

Se dirigeant vers un charmant comptoir d'épice, Théodore et Dame Isengrine découvrir en chemin un autre présentoir, La Fleur des Délices où était disposé un ensemble de plat fabuleux, couverts de divers pâtisseries travaillées avec amour, de succulentes créations historiques, plus Renaissance que Moyen-Age, mais ceci n'a pas arrêté Théodore dans son bafrage.
Il y avait là de délicieux biscuits à la cannelle, ou d'autres à la farine de sarrasin, ou encore à la farine de châtaigne... Ce fut le moment de l'aventure où Dame Isengrine et Sieur Théodore ne surent plus où donner de la tête. Telle une hydre des fantasmagories antiques, ce présentoir offrait partout à regarder, à déguster, à ressentir. Tout semblait bon, et dès qu'ils goûtaient, ça l'était. Théodore tomba sous le charme de la pâtissière d'une pâte de coing marinée dans l'hypocras. Bien entendu, dans la généalogie de Théodore, c'était Papi Moustache qui s'occupait de faire de bonnes confitures et surtout de bonnes pâtes de coing. Ne disait-il pas souvent "Ah les bonnes confitures de Papi Moustache!!"? Non? Bon.
Quoi qu'il en soit, Théodore ressentit un certain malaise à trahir son sang en dégustant cette gourmandise sucrée et fruitée... Mais il oublia tous ses tracas lorsqu'il la mis en bouche. Certes, il avait l'habitude de la pâte de coing, mais celle-ci était différentes, un rien changeait son goût et des notes d'épices, de sucre doux vinrent sublimer le fruit.
- Elle était belle, une lance étoilée transperçant mon cœur de nain...
- Galadriel?
- Non, cette pâtisserie...
Les deux compagnons firent ainsi un paquetage de gâteaux et de biscuits, certains cette fois-ci d'avoir découvert de la graille d'exception.

Il y avait non loin un comptoir débordant d'épices, mais Théodore, qui depuis des années recherche en vain des graines de Caroube, ne s'attarda que pour prendre un petit sachets de... Il ne s'en souvient même plus.


Plus au Nord, alors que Dame Isengrine s'en allait trouvé une cape afin de traverser les bois incognito, Théodore fut alpagué par un auguste apiculteur, qui proposait de sympathiques pains d'épices... Et oui, quels pains d'épices!! Cela devait bien faire des années que Théodore n'avait pas goûter un pain aussi savoureux et aussi tasty! Le miel était bon, le miel était bien bon, il faisait du bien au bidon...


D'autres cuisines offraient leurs plats en découverte (même si ça ne veut rien dire) : La Cour des Saveurs fournissait un impressionnant panel de soupes et de conserves. Et attention : pas conserves comme les Macaroni Cheese de Heinz, que ce soit dit. De bien belles converses en verre, avec du gibier, des poulets, des moutons... De vraies merveilles.
Dame Isengrine acheta ici une soupe, et fut convaincue d'avoir fait le bon choix lorsque, la dégustant, des chérubins vinrent lui dire qu'ils en voulaient aussi un peu... Enfin, c'est ce qu'elle raconta par la suite, chacun est en droit de croire ce qu'il lui chante.


Au terme de ce jour, et parce qu'il était encore temps pour faire un cinquième petit-déjeuner, les deux compagnons s'arrêtèrent à un comptoir de viandes séchées, faisandées et/ou salées. Du cerf, du bœuf, du gingembre, de la cannelle, du poivre... A faire passer les Beef Jerky pour des petits pains au caca! (Ou presque, parce qu'il ne faut pas déconner avec les Beef Jerky, quand même, hein).


C'est alors qu'un mouton sauvage apparut. Il était grand, beau, et sentait bon l'agneau chaud. Cette odieuse créature décida d'attenter à la vie de Dame Isengrine, qui transportait le sac rempli de graille accumulé au cours de la journée. N'écoutant que son courage, Théodore brandit son épée, et l’abattit une seconde trop tard : l'odieux mouton avait déjà dévorer Dame Isengrine, laissant derrière lui le sac débordant de nourriture.


- Meh, déclara solennellement Sieur Théodore.


Et c'est ainsi qu'il reparti loin là-bas, une peau de mouton sur les épaules, de la graille plein les poches et le bidon bien rempli.



- FAIM -


jeudi 10 mai 2012

La Médiévale - part. 1

Ce que vous vous apprêtez à lire est une aventure épique, pleine d'ogres -enfin surtout un-, de taverniers bourrus -si peu-, de charmantes vendeuses -tellement-, et de peaux de mouton -enfin surtout une, très belle et très douce, mais plutôt sur la fin du récit, ou pas d'ailleurs, car là n'est pas le propos!


Tout commença donc dans les temps jadis d'il y a quelques semaines, lorsqu'une chère compagnonne d'aventure, nommée infortunément "Isengrine" pour les besoins de cette épopée, décida d'aller visiter la Taverne aux Merveilles de Pontoise -le "Marché de l'Histoire", ça claque pas assez à mon goût-, un event qui n'apparait sur la carte que deux fois dans l'année -en avril et en novembre.

Le Sieur Hawaii, infortunément renommé Théodore pour l'occasion, grand amateur de bivouac improvisé et de cruchons remplis, décida d'escorter la damoiselle, plus pour pouvoir grailler plein de trucs que pour la protection de son amie.

- Par la barbe de Thorin!! se dit-il, Je me dois de me rendre en ce lieu, et déguster - oh oui déguster- tous les plats, toutes les bières et hydromels, tous les hypocras et spiritueux truculents*...

C'est ainsi qu'un beau matin d'après-midi, Dame Isengrine et Théodore fils de Théorade enfourchèrent leurs moutures et rejoignirent le bourg de Pontoise.

Tagaglop! Tagaglop!

Arrivés là-bas, ils ne trouvèrent pas un seul putain de PNJ pour leur indiquer la suite du chemin. Bonjour l'orga!

Heureusement, Dame Isengrine connaissait la route. Et c'est ainsi que les deux compagnons arrivèrent à la Taverne aux Merveilles...


Qui, entre nous, ne ressemblait en rien à une taverne...

Les lieux débordaient de débordement, les paladins accouraient, les courtisanes courtisaient, les joaillers exposaient leurs ouvrages, les armuriers étalaient leurs savoir-faire -ou leurs importations...

C'était la fête, la foire, le dernier bastion armé du Nord Parisien. Directement, Théodore traina Dame Isengrine jusqu'à un stand qui... Ma foi, c'était un stand de belle taille, la largeur correct, et bien que présenté à un angle, la graille semblait abondante.

Théodore ici acheta une tourte à étages. Une merveille à base de noix, de raisins, de figues et de dattes. Il y avait quelque chose de pas banal, dans cette pâtisserie médiévale : outre leur qualité, les ingrédients semblaient vibrer à l'unisson, le goût passant de la noix à la figue sans mal. Si vous allez à Pontoise aux alentours d'avril ou de novembre, allez goûter cette merveille!

Poursuivant son délicieux goûter, Théodore entraina Dame Isengrine à travers la Taverne. Lorsque l'envie lui vînt soudainement d'aller dehors, et de déguster une saucisse diot aux oignons, dans une galette... bretonne.

Bon, ça parait pas comme ça, mais une saucisse savoyarde dans une galette bretonne, quand on y réfléchit, c'est étrange. Et Théodore ne put dire par la suite que c'était étrangement bon. Oh non! La galette était censée avoir cuite au souffle de dragon, mais bien en fait non! La vérité, c'est que Théodore avala difficilement une galette tiède fourrée à la saucisse froide et aux oignons froids. Le tout n'ayant rien de bien médiéval...



C'est à ce moment que Théodore, toujours accompagné de Dame Isengrine, observa le ciel,et maudit ce désir toujours constant de grailler, de découvrir de nouvelles saveurs... "Mais qu'avons-nous fait?" demanda-t-il en terminant sa saucisse...



A suivre...


*Oui, Théodore a une définition très approximative du mot "truculent"...

dimanche 6 mai 2012

Le Banana's - Lyon

Voici un sympathique restaurant au cœur du Vieux Lyon, qui propose de bien bonnes crêpes, ma foi! La carte est impressionnante : les crêpes et les compositions suffisent à mettre l'eau à la bouche!! Je n'ai pas trouvé à redire pour les quatre crêpes que j'y ai goûté hier soir.

Sauf peut-être... Le prix. Mais il parait que c'est normal et en fonction des ingrédients... Ce que je veux bien approuver, ok.

Une bonne adresse, à conserver, very miam!

Le BANANA'S
Crêperie Glacier
1 place du gouvernement
69005 Lyon
04 72 40 94 98

Approuved by Deckard