mardi 1 octobre 2013

Kaffee Berlin


Cet article débute le dimanche vingt-neuf septembre deux mille treize.

Dehors il fait tout gris, tout moche, comme dans un poème d'enfant, illustré candidement au crayon à papier. Il pleut aussi, comme quand tu mets la même illustration enfantine sous la pluie. Parce qu'il faut le reconnaitre : la pluie ça mouille.

Voilà tout mon embarras lorsque je quitte un certain refuge de fortune qui a accueilli mon déjeuner. Ou devrais-je dire : mon brunch. Même pas je dévoile le nom du bazar boboesque dans lequel j'ai atterri en catastrophe, ce satané dimanche midi : une critique même négative serait lui faire de la pub, et ça me fendrait les cahuètes en deux de faire ça. De ce bistrot bobo, où j'ai été reluqué par les autres clients comme un édredon souillé un soir de pleine lune, il faudra seulement retenir la justesse des termes "refuge de fortune". Parapluie de rigueur, histoire d'être bien sec en entrant -ma première erreur-, chignon bien haut pour les demoiselles, et propos truculents sur Jean-Mi ou Marie-Conasse, qui s'est -enfin- trouvé(e) un appart' grâce à papamaman, ou qui a pondu un gosse, ou on s'en fout on crache, le tout dans un décor de photo instagram... On déguste un thé, un œuf à la coque, un yoghourt commerce équitable du producteur régional, pour un coût total à te faire avaler un édredon (souillé un soir de pleine lune) tellement c'est cher pour que dalle... Bref, même si c'était bon, c'était bien de la merde !

Après cette dose de crème gerbée, passons à la crème suave et délicate qui a récemment fait chavirer mon cœur de grailleur compulsif : Kaffee Berlin.

Car ce que je n'ai pas précisé, dans cet indigeste paragraphe d'introduction, c'est que je souhaitais ce dimanche aller manger au Kaffee Berlin le midi. Mais comme c'était fermé, le petit prince a dit que je me suis retrouvé à errer comme une âme en peine, sous la pluie, à la recherche -snif- d'un abri...

Le Kaffee Berlin pourrait être un endroit à la mode comme tant d'autres. C'est d'ailleurs ce que je me suis dit au premier coup d’œil : pas loin de la fac Lyon 3, posé à coté d'un Ninkasi, sur le chemin entre la fac et le métro... Y en a qui font très bien tourner leur biz-biz avec rien que ça. Pourtant, il y a ici deux choses qui te déboîteront les hanches aussi bien qu'une nuit avec votre serviteur : la bière, et la graille.

La bière, tout d'abord.
La carte fourmille de découvertes houblonnées, pour la plupart venues d'outre-Rhin. Un tarif spécial de 25€ octroie cinq ou six pintes, il me semble, histoire d'en goûter un maximum durant une soirée entre amis. Pour une petite virée à trois ou quatre, c'est juste parfait.
A noter également cette étrange quoique délicieuse bière au goût de lard fumé : la Märzen, dit ici Spezial Marzën. PUTAIN DE SA MAMAN CE QU'ELLE TUE !!... Bon, ok : c'est vraiment pas tout le monde qui va apprécier. Mais alors bordel ce que je l'aime, perso ! Le choix de la réussite, comme qu'il dirait !

Ensuite, la graille.
J'avais déjà parlé sur ce blog de mon attachement pour Best Bagels, le resto-slash-épicerie US qui façonne les Bagels comme c'est pas permis. Bah là, c'est de la bonne grosse concurrence de ouf qui se fait même radicale ! Les bagels, chez Kaffee Berlin, sont larges, copieux, servis avec de succulentes potatoes... En plus, on choisit le type de pain qu'on veut, et les recettes sont, je trouve, plutôt bien variées. Et niveau recettes, gros coup de cœur de votre serviteur pour le Courchevel : yum-yum !



Voilà pour ce qu'il y avait à dire... Sincèrement, je vous conseille d'aller y faire un tour, ne serait-ce que pour la bière ou, si vous ne supportez pas l'alcool, pour les bagels. Un peu loin du centre-ville, certes, mais... Ça vaut le détour.

Kaffe Berlin
26 cours Albert Thomas
69008 Lyon
06 18 81 37 13
Métro D station Sans-Souci


mercredi 5 juin 2013

Trois Commandements, mais t'es pas obligé tu sais

Que Cyril Lignac se cramponne à son slip : je décide de réécrire le petit-déjeuner traditionnel. Inutile de préciser que cela se fera avec pertes et fracas : bim bam boum me voilà, et Trois Commandements avec ça.

1 - La taurine tu préfèreras
Haha ! Trop drôle ! Taurine-Thorin ! J'ai compris ! LOL
J'emmerde ton café ou ton résidu de fond de chaussette à feuilles nommé chochottement "Thé". Y a plus d'infusion, juste la fusion, nucléaire, bien cradoque, qui te plastifie les boyaux et que t'en redemanderas après minuit pour tenir la forme. Et faut pas croire les types qui te disent "Non mais c'est dangereux, sérieusement", ou qui te balancent qu'ils ont trembloter comme des feuilles mortes après une giga-canette de MONSTEUR. C'est des tarlouzes ! Savent pas vivre, ces types-là !
Pis bon, on a interdit la cuisson au feu de bois parce que c'était cancérigène, mais pas le RED BOUL. C'est bien qu'il y a une raison, non ?

Alors te prive pas : bois du taurine, t'auras des ailes dès le matin, j'te dis.


2 - Le beurre tu dénigreras

Et qu'on vienne pas me prêter des propos rachistes, hein ! Non parce que moi j'ai rien contre les mottes de beurre : j'ai un ami breton, hein... c'est bien la preuve.
Mais bon, faut dire ce qui est : y en a qui foutent le bordel. J'dis pas qu'il y en a pas qui font des efforts, mais faut être réaliste : quand tu te fais une tartine, pénard chez toi, et que tu te rends compte que t'as acheté du demi-sel et que du coup c'est dégueulasse avec ta confiote, bah c'est pas de ta faute à toi, hein !

Alors bon, pour palier à ça, j'ai voulu faire des expériences : mais remplacer le beurre par du nutella, en fait, c'est pas non plus excellent avec la confiture de prune. Alors j'ai cherché, pis j'ai trouvé un truc bien de chez nous : le fromage ! Et là j'ai testé avec toutes sortes de fromage : camembert, concoillotte... Mais la concoillotte à l'ail, bah c'est bon, hein, c'est de nos régions, mais c'est un peu fort, tu vois, un peu comme nous.

Pis j'ai essayé avec de la Vache qui rit, pis là ça été la révélation : exit le beurre, nous on préfère la vache qui rit !

3 - La tomate et une rime en "a" (pour faire commandement)
Alors, de mon expérience : ce machin ça se boit qu'avec de la vodka et du céleri. Avec modération j'entends, on est d'accord... Mais faut en vouloir pour remplacer son jus multivitaminé du matin par ce truc.
Bon, c'est courageux, c'est pour les gaillards -hip!- qui en ont, vous comprenez... Rien n'empêche que... Que... -hip!- ...je sais plus ce que je voulais dire.

Mais si ça se trouve, c'est aussi très bon le matin ! Plein de vitamine et tout... -hip!- Pis si comme moi tu les achètes au rayon pâte, bah c'est -hip- c'est moins cher ! Et en plus, y a des morceaux de viande...

Voilà pour ces trois commandements. Si vous êtes assez fous, vous pouvez tester, perso, je suis en plein dedans... Burp.

mercredi 27 mars 2013

Le Noboru

Z'êtes prêts pour une bonne claque dans votre gueule ? Z'êtes parés à vivre une expérience gustative unique et particulièrement appréciable dans le triste gris lyonnais en matière de jap' ? Z'avez plutôt intérêt, parce que là, je vous sers de quoi grailler bon !

Et pour ceux qui ont vraiment la dalle, je commencerai par la conclusion, histoire qu'ils foncent ensuite au Noboru pour se sustenter.

Conclusion
Ce resto est juste GÉNIAL : sushis, brochettes, saké, etc. Une fichue tuerie que j'ai toujours du mal à quitter dès vient le moment de la fin du repas. Pas la cantine la moins chère de Lyon, certes, mais bordel ce que c'est BON !!








Oui, ok, c'est pas tout, je vais développer.


J'ai découvert le Noboru de façon très imprécise : je crois bien qu'un prof m'en avait touché deux mots, pis j'ai oublié, pis je cherchais un jap' pas dégueu sur Lyon, pis je trouvais pas, pis je passe devant celui-ci, un peu plus onéreux que la moyenne, pis je me dis "Tiens, faudra tester...", pis je me décide enfin en décembre... Et me voici, en février mars, avec un article dans la lignée des Articles Zombies, mais pas tout à fait car vu que je suis retourné plusieurs fois là-bas, je peux vous faire un bel article bien plus détaillé !


Ça commence comme un bon film qu'on a envie de se mater en boucle : introduction tranquille à l'histoire, musique qui colle au propos, et cocktail générique offert par le patron. Typiquement le genre de resto où l'on n'osera pas réclamer l'offre du Petit Paumé, parce que ça serait vraiment vulgairos d'en rajouter davantage. Le cocktail de bienvenue pose d'ailleurs bien le décor : ici, on veut que vous soyez bien, que vous vous sentiez à l'aise. Et faut dire ce qui est : ça fonctionne.




Le cocktail, en lui-même, je ne me souviens plus trop de ce qui le compose. Bon, je sais qu'il y a un litchi qui trempe joyeusement au fond -c'est d'ailleurs marrant de le grailler quand on a fini son verre-, mais de quel alcool il s'agit... Alors là, j'en sais fichtrement rien. Mais c'est fort bon, ma foi !

C'est aussi à ce moment-là que l'on savoure le menu. Bon, faut avouer que c'est pas donné... Certes. Mais niveau qualité-prix, on tape dans du luxe sans pour autant devoir vendre ses organes au marché noir ! Comptez minimum 16€ pour un menu le soir, et le maximum pour une personne est 31,50€, il me semble. On trouve également des menus à 10-12€ le midi, mais je n'ai pas eu l'occasion de les tester. Dans tous les cas : ça déchire et ça vaut largement le coût, je vous assure !

Les menus proposent tous un bon assortiment de ce qu'il y a à découvrir dans ce restaurant. Que ce soit les sushis, les makis, les brochettes, jusque là rien de dépaysant dans l'horizon japonais que l'on a coutume de déguster. Mais il y a un "plus", un petit truc machin que je ne saurais dire qui vous fait dire "Wouah j'ai le choix !".


La première fois que je suis allé dans ce resto, il a fallu attendre ma première bouchée pour que toute mes suspicions se fassent la malle : mais dès l'instant où mon palais a été mis à contribution, je savais formellement qu'on s'était pas foutu de ma gueule. MY GODNESS, THAT WAS AWESOME !! Pour l'occurrence, je vous ai fait une photo de mon premier repas là-bas : il s'agissait de tofu frit avec une sauce dont je me souviens plus trop ce que c'était... Mais j'avais été totalement bluffé par le tofu : pas gras, exonéré de ce répugnant goût d'huile que se farcissent habituellement chaque portion de graille frite sans ménagement... Du grand Art, et ce n'était que ma première grosse claque de la soirée. Une autre fois, j'ai goûté du thon cuit marinée dans une sorte de sauce tomate... J'ai bien cru que j'allais avaler le bol avec, tellement c'était délicieux !

On enchaîne ensuite avec le reste du repas : Sushis, Makis et bien entendu, parce que j'adore ça, des California rolls. Le riz est top, le poisson est top... L'un des meilleurs sushis que j'ai goûté de ma vie. Parole, hein ! Parce que, comme ça, ça fait pauvre dans l'assiette, genre deux sushis qui bataillent, tris makis et seulement trois california... Mais vu comment ils déchirent tout, c'est largement suffisant pour avoir un orgasme culinaire ! OUI MADAME, JE VOUS PROMETS UN ORGASME, MADAME !


Viennent ensuite les brochettes. C'est la partie la plus délicate de l'histoire, vu que j'aime à squatter un resto jap' à volonté, à Paname, où je suis redoutablement fan de leurs brochettes. Mais là en fait, nouvelle claque : même cette fichue brochette aux boulettes de poulet, je veux en recommander d'autres tellement j'ai aimé !


J'en suis même arrivé à me rappeler un vieux souvenir de délicieuses brochettes, goûtées il y a longtemps dans le petit village italien de Popoli, pas loin de Pescara : il y avait là-bas une spécialité de mini-brochette de bœuf absolument délicieuse... Et c'est à peu près tout ce que je peux trouver comme comparaison équitable. En plus, le riz est excellent.

Pour le dessert, j'ai opté la première fois pour le dessert maison : de la pâte dont-je-me-souviens-pas-le-nom-mais-qu-on-trouve-dans-les-fondants-coco frite. Genre le truc tout simple, mais là encore pas gras pour un sous, LE dessert parfait pour finir un aussi merveilleux repas. Je déconne pas : goûtez-le, je vous jure que ça tatane sévère !

Ajoutons à cela le service impeccable -chaque plat est débarrassé pile au moment où on l'a terminé, sans que cela ne soit pesant ou pressant, grande classe-, le saké chaud qu'il faut ABSOLUMENT goûter, et le petit dernier verre d'alcool de riz offert par le patron au moment de présenter la note... Je suis toujours reparti avec le sourire, et ça, même avec un menu à 20€, ça vaut le détour.

Sincèrement, une fois par mois, c'est pas trop se tuer le budget, et pis un petit Noboru, ça vous recharge vos batteries !


Noboru
28 rue Henri Germain
69002 Lyon
04 82 21 89

lundi 4 février 2013

Matin en Vrac

Un Vrac express spécial matin !! Parce que je l'écris le matin !! Super !!...

Non pis j'ai de la graille du matin à vous causer, aussi.


Rah j'adore ce film...

 Twinings Earl Grey Oriental
J'en ai déjà parlé précédemment, mais Twinings reste à mes yeux l'une des meilleures marques de thé en sachet aisément trouvable dans le commerce. Et quand je découvre l'autre jour qu'ils sortent une variante à mon Earl Grey d'amour, mon cerveau s'éteint et j'achète direct.

Bon, il se rallume quand même un instant : il y a deux nouvelles variantes : Oriental et Russe. Du coup, faute de budget, je tape dans l'oriental. Pas qu'il soit moins cher, juste que la version russe était "agrumes & citron", ce qui, lu comme ça, faisait penser à la version Lady Grey. J'ai donc préféré tenter ce qui pour moi était une nouveauté...

Un excellent Earl Grey au jasmin, absolument indéniablement bon. On retrouve tout ce que l'on aime dans les thé Twinings, et ça fait du bien.

Je conseille à tous les amateurs d'Earl Grey : cette variante a du bon !


Pépito Croc Sablé
On se croirait presque revenu au Mois du Biscuit avec de terribles bastons entre Paille d'or, Dinosaurus et Prince de Lu. Mais non, cette fois, c'est Pépito qui engendre une descendance commune avec Prince de Lu : des biscuits plats et rond, fourré au chocolat et avec la gueule au mexicain dessus. A première vue, on a droit à un nouveau crossover entre deux goûters... Alors qu'en fait, c'est particulièrement surprenant. Je sais que c'est con, mais je me suis vraiment attendu à avoir la saveur du Prince quand j'ai goûté pour la première fois. Mais pas du tout : c'est du Pépito, mes biens chers frères ! Il a réussi à se tourner vers le Biscuit ! Louanges à luiiii !...

Bref : c'est tout à fait improbable au début, mais c'est vraiment bon. Avec du lait, c'est très bien.

Céréales Fitness 5 fruits
Et je vous arrête de suite : non, ce n'est pas parce que j'ai eu tendance à grossir du derche depuis l'ouverture de ce blog* que je tape désormais dans les céréales pour gonz... Enfin, pour les charmants produits qui maintiennent la ligne (notez l'ironie : ça maintient la ligne alors que la plupart des gens achetant ces produits cherchent à maigrir... Haha).

*Si peu...

Entrons dans le vif du sujet : vous voyez les jolis fruits sur la boîboîte ? Hein qu'ils sont beaux ? Hein qu'ils ont l'air bons ? Et bien profitez bien de l'image, parce qu'une fois les céréales dans votre bol, à part si vous rajoutez vous-même des morceaux de fruits, vous n'en verrez pas la couleur ! Alors oui : il y a des morceaux de pomme déshydratés, et d'autres petites carabistouilles du genre... Mais ça suffit pas, et ça n'a définitivement rien à voir avec ce qui est proposé sur le packaging. Je râle peut-être facilement sur ce coup, mais j'avoue avoir été déçu.


Voilà, c'est tout pour ce Vrac Express du matin ! Bonne journée !

mardi 29 janvier 2013

What The Vrac ?!!

Un What The Vrac express, avec plein de bonnes et de mauvaises choses pour faire grimper son taux de cholestérol. Joie !

Chips en vrac
Voici quelques temps, j'ai eu le malheur, voire l’incommensurable malédiction de trouver des chips marque Carrefour vanille-poivre et d'autres mangue-curry. C'est la mode, ce bordel avec des bouts de patates sucrés : on emmerde les goûts Barbecue, Bolognaise, Oignons, Paprika et tout le reste de la famille traditionnelle des chips, et on tape à coup de masse dans des nouvelles formules flashy et... sucrées ?...


Ouais, non, j'ai du mal, là. Pas que je sois pour la protection des chips traditionnelles, non, faut savoir innover, mais vanille-poivre, ça m'a franchement retourné le bide. On sent pas trop la vanille au départ, puis... ça vient, c'est surprenant, et allez savoir pourquoi, ça m'a contrarié le ventre. Je vous déconseille donc vanille-poivre, et pour ce qui est de mangue-curry... Je ne vous mentirai pas sur vos chances de survie, mais... Vous avez ma sympathie.

Pourtant, dans le même style, Vico nous offre des chips citron-poivre plutôt réussies. inutile de me demander pourquoi j'apprécie celle-ci plutôt que les vanille-poivre : j'en sais foutrement rien, mais c'est comme ça. Le mariage est peut-être plus heureux, c'est peut-être inconsciemment que je suis révulsé par le packaging dégueulasse des chips Carrefour (tellement que j'ai même pas osé vous l'infliger) que j'en ai eu la gerbe. En tout cas : Vico citron-poivre, c'est le bien.

A noter aussi mes deux bonnes surprises en terme chips, ces derniers mois :

Lays "à l'ancienne" saveur Jambon Fumé

 Je n'aime habituellement pas les saveur qui tentent de reproduire le goût de la charcutaille, vous savez.  Bon, il a quand même les saletés "goûts bacon" (qui ont TOUT sauf le goût de bacon) : des chips hyper moches dont je suis, je le confesse, très friand. Mais sinon... Nop, sans moi, les gars, je passe mon tour. Et pourtant : celles-ci au jambon fumé ? BOUYAH ! On capte pas forcément le goût du jambon, mais franchement, on s'en tape : c'est bien bon et c'est l'essentiel ! De plus, je n'avais pour une fois pas tant l'impression de manger de l'huile... Donc à goûter !

Bret's saveur "Marine"
 Je sais, je sais, je vous vois venir : "Comment ça ? Des chips à l'huître ?!? Euuurk !" Et ouais, moi aussi je me suis fait la réflexion en tombant dessus. Bret's semble vouloir devenir LA marque de chips qui pète furieusement un câble sur les goûts proposés : kebab, caramel salé... Les types qui pondent ça ont vraiment pas peur de titiller notre palais avec leur improbabilité. Et là... Putain je milite ardemment pour que ces chips soient connues et reconnues ! Parce que foutre une huître sur l'emballage est peut-être une erreur de casting, mais c'est absolument parfait pour signifier le goût iodé du contenu.
Non, j'ai dis "iodé", pas "Yoda", et si ça avait été le cas, certainement PAS CE YODA-LÀ!! ><

Iodé, oui ! Comme des huîtres sauf que c'est pas des huîtres ! Y a pas d'huître dedans, sauf si t'es assez con pour cracher dans ton paquet... Eurk.
Bref, je vous conseille d'en grailler, ne serait-ce que pour tester... Après tout, y a bien des chips au vinaigre, pourquoi pas à l'iode ?
 

Petit sablé cœur de pomme façon tatin

Mon gros coup de cœur de ces derniers mois. Sur ce coup, les petits gars de Carrefour font pas leur catin...
Catin...

Tatin...

Haha.




Hum.
Rien à redire, j'ai adoré. Le coeur de pomme a vraiment le goût de pomme, tatin je sais pas trop mais je m'en tape : ces sablés sont parfaits pour accompagner un thé, d'autres gentils biscuits ou juste comme ça pour bâfrer copieux. Donc on sort ses doigts de son cul et on va s'en payer une boîte !


Leffe Royale
 Du prestige, du claquant, du chic, t'as vu. On fait pas dans le modèle Kro des banlieues, si si : la "sélection des brasseurs", c'est pas notre staïlle, gros. Ici, on fait dans l'élite, le millésime, le raffiné qui pète dans de la soie.
Et... Oui, c'est sans doute bon. Pas extraordinaire, mais je pense que l'on peut dire que pour une bière grand public, c'est un effort exceptionnel qui mériterait d'être récompenser. Mais... Personnellement, j'accroche moins. Je m'explique : j'aime beaucoup la Leffe, je retrouve dans cette bière bon nombre de qualité qu'on est en droit d'attendre d'une binouze. Mais là... J'avoue avoir été plus emballé par leur bière au miel que cette version "Royale". C'est certes du haut de gamme, mais je trouve que ça manque de peps, qu'il manque quelque chose de fondamental qu'on retrouve cependant très bien dans la Delirium Tremens. Alors oui, ça botte le cul aux Kro spéciales "sélection des brasseurs", mais en même temps, c'est facile à faire, ça, non ? Mais pour foutre une trempe à sa propre bière classique... C'est pas encore tout à fait ça.
Voici donc pour ce What The Vrac express ! Et parce que je m'en lasse pas, je laisse le dernier mot à notre Harry adoré :

 Huhuhu...

mercredi 23 janvier 2013

Tacos des Gones : second round

Il y a quelque temps, un commentaire a été émis concernant mon avis défavorable sur le Tacos des Gones, situé entre le métro Vieux Lyon et l'église St-George. J'avais en effet résumé ma visite par "C'est de la merde". C'était succin, rapide, je ne désirais en aucun cas m'étendre sur le sujet, mais comme le menu de ce snack n'a rien de véritablement scatologique, on m'a fait remarquer que j'utilisais sans doute le mot "merde" hors de son contexte.


Dans tout les cas, je me suis fait un devoir d'aller vérifier si c'était vraiment bon ou non. L'aventure de la graille ! La vraie ! Avec des maisons en pain d'épice et des tartes à la vanille en guise de piscine... Ou plutôt, pour le coup, des maisons en galettes de blé et de l'huile de palme en guise de piscine. Tout de suite, t'es sûr que Hansel il réfléchit à deux fois avant d'engloutir ta baraque.

On trouve assez vite le Tacos des Gones : à la sortie du métro, on tourne à droite, et en allant en direction de l'église St-George, on passe devant, forcément. Ou alors on est très con. Vu l'heure à laquelle je m'y suis pointé, j'avais pas trop à subir d'affluence : le patron patientait sur le perron qu'un client fasse mine de venir lui acheter quelque chose. Accueil ni éclatant de sympathie, ni franchement repoussant. Y a mieux, y a pire. Je commande un tacos, ainsi qu'un burger parce que j'ai très faim.

Le prix n'avait rien de choquant : tarif standard, que ce soit pour le tacos ou le burger. On en vient ensuite au scénario principal de l'aventure : le tacos, son goût, sa qualité, tout ça tout ça.

Bon, faut pas être une lumière pour savoir que chipoter sur la qualité d'un snack, c'est vraiment de l'enfantillage. Mais crotte, je fais qu'est-ce que je veux, d'abord. Et j'aime franchement les snacks, il s'agit pour moi de la plus merveilleuse invention de l'homme : une galette bien grillée qui renferme des frites, des légumes, du fromage, de la sauce et de la viande. C'est genre l'évolution ultime du repas, l'aboutissement de milliers d'années de recherches culinaires. Gardez vos salades, vos kebabs et vos cassoulets : WELCOME TO THE TACOS !

Sauf que là, c'est pas ça. C'est pas foncièrement mauvais, mais je sais maintenant ce qui n'allait pas à ma première visite : en plus de l'habituel mélange viande/frites/légumes, déjà pas excellentissime pour le coup, on trouve en ingrédient bonus un œuf, qui sincèrement foire copieusement l'ensemble. Son goût prend le pas sur la sauce, légèrement sur la viande, et les légumes bronchent pas davantage pour affirmer leurs saveurs. C'est comme un mini-festival organisé avec les meilleurs intentions, mais dans lequel on aurait autorisé la vente d'alcool aux dégénérés consanguins du coin : ça part rapidement en couille, les gars.

Le burger quant à lui n'a rien de transcendant. Pour la viande, j'ai connu des burgers surgelés de chez Carrefour qui avait plus de caractère, et en même temps la sauce hamburger est parfaitement dosée avec le ketchup. Mais sinon... Meh.


Conclusion

Un simple "Meh" suffirait amplement, pour résumer l'aventure. Certes il était fort peu élogieux de classer ce snack dans la catégorie "merde", comme je l'ai fait précédemment. Mais il n'y a aucun intérêt à parler d'un snack dont on se fout pas mal de la localisation vu que si on s'y pointe un jour, ce sera uniquement parce que rien d'autre n'est ouvert dans les environs.

Donc, pour réellement conclure, si vous voulez des bons tacos, du genre de ce qu'il se fait mieux sur Lyon, allez voir Mister Tacos. D'ailleurs, si je m'en sens l'inspiration, je tenterai un article sur le sujet, à l'occasion. ;)